Les jeunes femmes médecins généralistes installées en libéral, travaillent-elles moins que leurs homologues masculins ? : étude réalisée auprès des médecins généralistes libéraux de moins de 41 ans, installés en Pays de la Loire.

Introduction : La dynamique de l'offre de soins en médecine générale est à la baisse depuis quelques années, et cette baisse va se poursuivre dans les années à venir. La féminisation de la médecine est fréquemment citée pour expliquer cette baisse, et est vue comme un risque pour l'avenir...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Berthebaud Ségolène (Auteur), Brutus Laurent (Directeur de thèse), Moret-Majoube Leïla (Président du jury de soutenance), Jourdain Maud (Membre du jury), Richard Ariane (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les jeunes femmes médecins généralistes installées en libéral, travaillent-elles moins que leurs homologues masculins ? : étude réalisée auprès des médecins généralistes libéraux de moins de 41 ans, installés en Pays de la Loire. / Ségolène Berthebaud; sous la direction de Laurent Brutus
Publié : 2021
Description matérielle : 1 vol. (62 p.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2021
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Les jeunes femmes médecins généralistes installées en libéral, travaillent-elles moins que leurs homologues masculins ?
Description
Résumé : Introduction : La dynamique de l'offre de soins en médecine générale est à la baisse depuis quelques années, et cette baisse va se poursuivre dans les années à venir. La féminisation de la médecine est fréquemment citée pour expliquer cette baisse, et est vue comme un risque pour l'avenir de la profession. En réalité ce n'est pas tant la féminisation de la médecine que le renouvellement générationnel qu'elle accompagne qui remet en question l'ancienne référence professionnelle. La nouvelle génération de médecins, femmes comme hommes, souhaite travailler autrement et tient de plus en plus compte de l'interface travail-famille ce qui l'amène à revoir son organisation de travail. Matériel et Méthode : Notre étude épidémiologique descriptive par auto-questionnaire envoyés par mail décrivait l'offre de soins proposée par les médecins généralistes de moins de 41 ans installés en Pays de la Loire. Pour les statistiques, le seuil retenu pour la valeur p était de 0,002 après correction de Bonferroni. Résultats : 226 médecins ont répondu à notre enquête (taux de participation 24%). Cette population source était représentative de la population cible de par ses caractéristiques personnelles. On a mis en évidence une différence statistiquement significative concernant le temps de travail : les femmes médecins généralistes de notre étude travaillaient en moyenne 6h de moins que leurs homologues masculins. Ceux-ci réalisaient un plus grand nombre de consultation par jour et travaillaient à peine une demi-journée de plus par semaine. Cette différence de temps de travail en zone non prioritaire, s'annulait avec le fait de travailler en zones sous dense. Concernant les pratiques au cabinet, les femmes médecins généralistes réalisaient en proportion plus importante les suivis gynécologiques ainsi que les pose de DIU ou d'implant contraceptif que leurs confrères et semblaient moins impliquées dans la permanence des soins dans les zones couvertes par SOS médecin. Conclusion : Il persiste une différence de temps de travail entre les jeunes médecins généralistes femmes et les jeunes médecins généralistes hommes, mais celle-ci varie selon plusieurs autres facteurs comme la zone d'installation, ou la situation professionnelle du conjoint. Si elle tend à s'amenuiser au fil des années, cette différence de temps de travail est encore retrouvée aujourd'hui.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Leïla Moret (Président du jury) ; Maud Jourdain, Ariane Richard (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. p. 54-58, 37 réf.