Expérience d'un atelier d'écriture auprès d'un groupe de patients schizophrènes

Contexte : Les personnes schizophrènes présentent des troubles du langage et de la communication. Afin de remédier à ces troubles, le suivi orthophonique en groupe semble être adapté. Des travaux mettent en avant l'intérêt des ateliers d'écriture auprès d'autres populations prises en...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Arnould Quentin (Auteur), Yebbal Kahina (Directeur de thèse), English Ghislaine (Directeur de thèse), Prudhon Emmanuelle (Président du jury de soutenance), Mabire Marie-Laure (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Expérience d'un atelier d'écriture auprès d'un groupe de patients schizophrènes / Quentin Arnould; sous la direction de Kahina Yebbal et de Ghislaine English
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (66-XXXII f.)
Note de thèse : Mémoire du certificat de capacité d'orthophoniste : Médecine. Orthophonie : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Expérience d'un atelier d'écriture auprès d'un groupe de patients schizophrènes
Description
Résumé : Contexte : Les personnes schizophrènes présentent des troubles du langage et de la communication. Afin de remédier à ces troubles, le suivi orthophonique en groupe semble être adapté. Des travaux mettent en avant l'intérêt des ateliers d'écriture auprès d'autres populations prises en charge en orthophonie (personnes qui bégaient, enfants dyslexiques, adultes sourds). Objectif : Evaluer l'intérêt d'un atelier d'écriture auprès d'un groupe de patients schizophrènes. Méthode : 24 séances d'atelier d'écriture ont été proposées à un groupe de sept patients schizophrènes. Ils ont été évalué au niveau du langage et de la communication et ont été amenés à s'autoévaluer quant à leur ressenti vis-à-vis du groupe, leur rapport à l'écrit et leurs habiletés conversationnelles. Ces évaluations ont eu lieu en phase pré-test et post-test. Les scores obtenus lors de ces deux phases ont ensuite été comparés. Résultats : Les habiletés conversationnelles des participants se sont améliorées. Ils ont apprécié le fait de travailler en groupe et d'utiliser l'écrit et ont progressé dans l'élaboration de récits mais pas dans les autres domaines langagiers. Conclusion : Les orthophonistes travaillant auprès de patients schizophrènes peuvent s'inspirer de cette méthode de prise en charge en veillant à ce qu'elle s'intègre dans une prise en charge pluridisciplinaire et qu'elle ne remplace pas un suivi orthophonique individuel. Les résultats de ce travail n'engagent que les sept participants car ils ne sont pas statistiquement représentatifs de l'ensemble de la population des personnes atteintes de schizophrénie.
Background : People with schizophrenia have language and communication disorders. In order to treat these disorders, group speech therapy is adapted. Some studies highlight the interest of writing workshops with other populations in speech therapy (people who stutter, the deaf, dyslexic children). Aims : To evaluate the interest of a writing workshop for a group of schizophrenic patients. Method : 24 writing workshop sessions were offered to a group of seven schizophrenic patients. They were assessed in terms of language and communication and were led to self-assess their feelings towards the group and their relationship with writing and conversational skills. These evaluations have been conducted with pre-test and post-test phases. The scores obtained in these two phases have been compared. Results : Participants' conversational skills improved. They appreciated working and writing together. They progressed in storytelling but not in other language areas. Conclusion : Speech-language therapists working with schizophrenic patients can learn from this method. It must be integrated into multidisciplinary management and doesn't replace individual speech-language pathology follow-up. The results of this work involved only seven participants. They are not statistically representative of the entire population of people with schizophrenia.
Notes : Autre (s) contribution (s) : Emmanuelle Prudhon (Président du jury) ; Marie-Laure Mabire (Membre du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 51-65