La peur de l'homme violent est-elle un frein à la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales par le médecin généraliste ?
Introduction : Le médecin généraliste exerce un rôle primordial dans la prise en charge de la femme victime de violences conjugales. Néanmoins, de nombreux freins existent. L'objectif de cette étude est de rechercher, au travers de leur ressenti et de leurs représentations, si la peur de l'...
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | La peur de l'homme violent est-elle un frein à la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales par le médecin généraliste ? / Chloë Bosser; sous la direction de Laure Van Wassenhove |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2018 |
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Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2018 |
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La peur de l'homme violent est-elle un frein à la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales par le médecin généraliste ? |
Résumé : | Introduction : Le médecin généraliste exerce un rôle primordial dans la prise en charge de la femme victime de violences conjugales. Néanmoins, de nombreux freins existent. L'objectif de cette étude est de rechercher, au travers de leur ressenti et de leurs représentations, si la peur de l'homme violent peut constituer un frein à la prise en charge de la femme victime de violences conjugales par les médecins généralistes. Méthode : Étude qualitative par 10 entretiens semi-directifs, réalisés auprès de médecins généralistes. Analyse thématique manuelle et triangulation des données afin de minimiser le biais d'interprétation. Résultats : Certains médecins expriment une peur de l'homme violent. Cependant, celle-ci ne constitue pas un frein à la prise en charge de la femme victime de violences qui est décrite comme leur priorité. La question de la prise en charge de l'homme violent a été abordée spontanément et place les médecins dans une situation de conflit interne entre le désir de l'aider et le rejet ressenti envers celui-ci. Conclusion : Dans notre étude la peur de l'homme violent n'apparaît pas comme un frein à la prise en charge de la femme victime de violences conjugales. Il serait intéressant d'approfondir ce sentiment de peur en confrontant les médecins à une situation de rédaction du certificat médical de coups et blessures afin d'observer si des changements surviennent dans le discours. Les médecins généralistes sont désireux de prendre en charge l'homme violent mais le manque de structures spécialisées existantes constitue une limite. |
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Notes : | Description d'après la consultation, 2018-11-28 Titre provenant de l'écran-titre L'impression du document génère 46 p. |
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Bibliographie : | Bibliogr. 40 réf. |