Allergie aux viandes de mammifères : comparaison en fonction du composant allergénique impliqué, alpha-gal ou sérumalbumine

L'allergie alimentaire aux viandes de mammifères est rare mais sa prévalence augmente. Notre étude explore les allergies aux viandes dues aux deux composants allergéniques essentiellement étudiés : l'alpha-gal et la sérumalbumine porcine, qui défissent respectivement les syndromes : alpha-...

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Auteurs principaux : Papaioannou Maria (Auteur), Drouet Martine (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Allergie aux viandes de mammifères : comparaison en fonction du composant allergénique impliqué, alpha-gal ou sérumalbumine / Maria Papaioannou; sous la direction de Martine Drouet
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2016
Sujets :
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Description
Résumé : L'allergie alimentaire aux viandes de mammifères est rare mais sa prévalence augmente. Notre étude explore les allergies aux viandes dues aux deux composants allergéniques essentiellement étudiés : l'alpha-gal et la sérumalbumine porcine, qui défissent respectivement les syndromes : alpha-gal et porc-chat. Matériel et méthode : Étude rétrospective, sur la période du 1er Octobre 2015 au 30 Février 2016, mono-centrique. Les patients étaient classés selon leur sensibilisation à la sérumalbumine et/ou à l'alpha-gal d'une part, et la pertinence clinique d'autre part, en six groupes et étaient ensuite comparés selon différents paramètres cliniques et biologiques. Résultats : 43 patients de tout âge ont étés inclus. 79 % étaient allergiques et 21 % sensibilisés sans pertinence clinique. Les hommes étaient significativement plus représentés que les femmes dans le syndrome alpha-gal. 23,5 % de la population allergique était des enfants. 20 % des allergiques ont présenté un choc anaphylactique (aucun enfant). La sévérité clinique du syndrome alpha-gal était supérieure à celle du syndrome porc-chat et indépendante du sexe. Il n'y avait pas de différence significative entre les allergiques à la sérumalbumine et ceux à l'alpha-gal dans les délais de réaction allergique, ni dans le type d'aliment en cause. Conclusion : L'allergie aux viandes de mammifères est une allergie récemment identifiée. Il s'agit d'une allergie potentiellement sévère, dont les mécanismes immunopathologiques sont complexes et seulement partiellement expliqués. Aux syndromes alpha-gal et porc-chat, s'ajoute un profil allergique avec bi-sensibilisation qui mériterait d'être mieux exploré.
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Bibliographie : Bibliogr. 70 réf.