Stendhal
![Stendhal](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3d/Stendhal.jpg)
Stendhal aurait voulu consacrer sa vie à la rêverie, à la « chasse au bonheur », aux arts et à l'amour ; en vérité, il a eu une vie mouvementée. Après la mort d'une mère trop aimée, il souffre d'une enfance étouffante à Grenoble auprès d'un père qu'il méprise et d'un grand-père qu'il adore. Il trouve refuge dans la littérature avant de partir de Grenoble, en 1799, pour aller étudier à Paris. En réalité, il s'est découvert une vocation, et abandonne ses études : il veut être ''comic bard'', il rêve d'écrire des comédies. Ses cousins Daru le forcent à entrer au ministère de la Guerre. C'est ainsi qu'il est envoyé à Milan en . Il découvre, émerveillé, en même temps la guerre, l'Italie, l'opéra, l'amour et le bonheur. Il ne cessera de retourner en Italie entre ses missions administratives. De tempérament timide et romanesque, souffrant de l'hypocrisie de la société de son temps, il invente pour lui-même une , le « beylisme ».
Perdant son emploi au moment de la chute de l'Empire, il se consacre à ses passions : l'Italie, la musique, la peinture. Il écrit un ouvrage dont on résume le titre en ''Vie de Haydn, Mozart et Métastase'', puis il écrit ''Histoire de la peinture en Italie'', dont il perd le premier manuscrit dans la Retraite de Russie, et ''Rome, Naples et Florence'', journal de sensations plutôt que guide touristique. En 1819, son chagrin d'amour pour Matilde Dembowski lui fait écrire un traité, ''De l'amour'', tentative d’analyse du sentiment amoureux, paru en 1822, dont à peine quarante exemplaires seront vendus. C'est à partir de 1827, à l'âge de quarante-quatre ans, qu'il se lance dans le roman, avec ''Armance'', mal compris de ses contemporains ; puis c'est ''Le Rouge et le Noir'', paru juste après la révolution de Juillet 1830, qui lui confère une certaine notoriété, dont il ne profite pas, ayant été nommé consul à Civitavecchia par le gouvernement de Juillet. Malgré l'ennui dans lequel le plongent ses nouvelles fonctions, Stendhal ne cesse d'écrire : il commence des autobiographies (''Souvenirs d'égotisme'', ''Vie de Henry Brulard'') et des romans (''Lucien Leuwen'', ''Lamiel''), qu'il n'achève pas. Lors de l'un de ses congés à Paris, il écrit ''La Chartreuse de Parme'', qui suscite l'admiration d'Honoré de Balzac. Il meurt à Paris le , à la suite d'une crise d'apoplexie survenue en pleine rue quelques heures auparavant.
Ses romans de formation ''Le Rouge et le Noir'' (1830), ''La Chartreuse de Parme'' (1839) et ''Lucien Leuwen'' (inachevé) ont fait de lui, aux côtés de Balzac, Hugo, Flaubert ou Zola, un des grands représentants du roman français au . Dans ses romans, caractérisés par un style économe et resserré, Stendhal cherche « la vérité, l'âpre vérité » dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire. Informations fournies par Wikipedia
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1par Stendhal
Larousse 1985Livre -
2par Stendhal
H. Champion 1934Livre -
3par Stendhal
Librairie générale française 1997Livre -
4par Stendhal
Paradigme DL 2007Livre -
5par Stendhal
H. Champion 1932Livre -
6par Stendhal
Gallimard 1997Livre -
7par Stendhal
Ed. Rencontre 1961Livre -
8par Stendhal
Flammarion impr. 2009Livre -
9par Stendhal
Ed. Rencontre 1961Livre -
10par Stendhal
Ed. Mille et une nuits 1994Livre -
11par Stendhal
Larousse [1965]Livre -
12par Stendhal
Gallimard 1978, cop. 1972Livre -
13par Stendhal
Flammarion DL 2013, cop. 2013Livre -
14par Stendhal
H. Champion 1934Livre -
15par Stendhal
le Castor astral 1990Livre -
16par Stendhal
H. Champion 2006Livre -
17par Stendhal
Gallimard 1982Livre -
18par Stendhal
Garnier frères 1961Livre -
19par Stendhal
Ed. Rencontre 1961Livre -
20par Stendhal
Flammarion DL 2009Livre