Cicéron

Citoyen romain, né dans une famille équestre ayant de fortes assises locales à Arpinum, Cicéron n'appartient pas à la noblesse, ce qui en principe ne le destine pas à un rôle politique majeur. Après une solide formation à la rhétorique et au droit, il réussit, grâce à ses talents d'avocat, à se constituer suffisamment d'appuis pour parvenir, en 63 av. J.-C., à la magistrature suprême, le consulat. C'est un homme nouveau (''homo novus''). La même année, et dans une République en crise menacée par les ambitieux, il déjoue la conjuration de Catilina, notamment grâce à l'énergie de ses discours, les Catilinaires.
Ce succès qui fait sa fierté cause ensuite son exil en 58 av. J.-C., pour avoir exécuté des conjurés sans procès. Revenu à Rome en 57 av. J.-C., il ne joue plus de rôle important sur la scène politique, dominée par Pompée et César. Durant la guerre civile qui commence en 49 av. J.-C., il rallie Pompée avec hésitation, puis est forcé de s'accommoder du pouvoir de César, avant de s'allier à Octave contre Antoine. Sa franche opposition à Antoine lui coûte la vie en 43 av. J.-C.
Orateur remarquable, il publie une abondante production considérée comme un modèle de l'expression latine classique et dont une grande partie nous est parvenue. Il consacre sa période d'inactivité politique à la rédaction d'ouvrages sur la rhétorique et à l'adaptation en latin des théories philosophiques grecques. En partie perdus pendant le Moyen Âge, ses ouvrages connaissent un regain d'intérêt durant la renaissance carolingienne puis la renaissance italienne et l'époque classique. En revanche, au et dans la première moitié du , il n'est considéré que comme un simple compilateur des philosophes grecs. Plus positivement, Pierre Grimal considère qu'il a été un intermédiaire précieux qui nous a transmis une partie de la philosophie grecque. Dans le domaine politique, les jugements ont été souvent sévères : intellectuel égaré au milieu d'une foire d'empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, « instrument passif de la monarchie larvée » de Pompée puis de César selon des spécialistes tels que Theodor Mommsen et Jérôme Carcopino. Informations fournies par Wikipedia
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1par Cicéron
B.G. Teubner 1902Livre -
2par Cicéron
F. Le Monnier 1966Livre -
3par Cicéron
Les Belles-Lettres 1935Livre -
4par Cicéron
les Belles lettres 1983Livre -
5par Cicéron
les Belles Lettres 2002Livre -
6par Cicéron
Les Belles Lettres 1966Livre -
7par Cicéron
J. de Gigord 1939Livre -
8par Cicéron
Rizzoli Libri 1989Livre -
9par Cicéron
Brepols cop. 2009Thèse ou mémoire -
10par Cicéron
Les Belles Lettres 1970Livre -
11par Cicéron
in aedibus B. G. Tevbneri 1966Livre -
12par Cicéron
Les Belles Lettres 1962Livre -
13par Cicéron
University press 1966Livre -
14par Cicéron
Les Belles Lettres 1968Livre -
15par Cicéron
Les Belles-Lettres 1950Livre -
16par Cicéron
B. G. Teubner 1949Livre -
17par Cicéron
les Belles lettres 1971Livre -
18par Cicéron
Arléa 1996Livre -
19par Cicéron
E Typographeo Clarendoniano [1905]Livre -
20par Cicéron
les Belles Lettres DL 1964Livre