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Physiopathologie des dysfonctions de l'appareil manducateur : liens entre lésions anatomiques et symptômes cliniques : revue de la littérature
Durant mon cursus à la faculté d'odontologie de Nantes, un sujet complexe et controversé a attiré mon attention : les Dysfonctions de l'Appareil Manducateur. J'ai décidé d'approfondir ce sujet après ma participation aux consultations de douleur orofaciale chronique. Durant ces di...
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| Collectivités auteurs : | , |
| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Physiopathologie des dysfonctions de l'appareil manducateur : liens entre lésions anatomiques et symptômes cliniques : revue de la littérature / Lucie Penot; sous la direction de Bénédicte Enkel et de Bertrand Bouetel |
| Publié : |
2024 |
| Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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| Note de thèse : | Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2023 |
| Sujets : |
| Résumé : | Durant mon cursus à la faculté d'odontologie de Nantes, un sujet complexe et controversé a attiré mon attention : les Dysfonctions de l'Appareil Manducateur. J'ai décidé d'approfondir ce sujet après ma participation aux consultations de douleur orofaciale chronique. Durant ces différentes vacations une question revenait régulièrement : comment est-il possible que les patients, ne présentant à priori aucune lésion anatomique objectivable à l'examen clinique et radiographique, pouvait être inscrits dans ce cercle vicieux qu'est la douleur chronique ? En effet, ces dysfonctions sont bien présentes dans notre exercice au quotidien et méritent une attention particulière de la part du chirurgien-dentiste qui est en première ligne diagnostic de ces pathologies. Il est nécessaire de connaître le sujet afin d'aider et accompagner au mieux nos patients. Si les dysfonctions de l'appareil manducateur sont bien connues depuis de nombreuses années, elles restent complexes, mal connues et leur étiopathogénie demeure controversée. C'est pourquoi l'objectif de ce travail était d'abord de faire le point sur les classifications et les connaissances actuelles dans la littérature scientifique, ensuite d'étudier la place de la dimension psychosociale dans l'apparition et la chronicisation de ces pathologies et enfin, d'évaluer les preuves de la participation de l'occlusion ou de la posture qui ne font pas toujours consensus chez les auteurs travaillant sur le sujet. Ce que je retiens de ce travail d'analyse est l'intrication de nombreux facteurs biologiques, physiologiques, génétiques, environnementaux et psychologiques dans ces pathologies, que chaque patient est différent avec une très grande variabilité interindividuelle concernant leur vulnérabilité à ces pathologies. Ceci impose au chirurgien-dentiste de sortir d'une simple prise en charge médico-technique. Le modèle biopsychosocial décrit par Dworkin en 2001 démontre qu'il est important de prendre en compte le parcours de vie, les comorbidités douloureuses et pathologiques, les antécédents personnels et familiaux de notre patient qui influencent grandement sa susceptibilité à l'installation de la douleur chronique. Les notions de pluridisciplinarité et de gradient thérapeutique prennent alors tout leur sens. |
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| Notes : | Thèse présentée et soutenue publiquement le 8 décembre 2023 et mise en ligne en 2024 L'impression du document génère 96 p. Autre (s) contribution (s) : Yves Amouriq (Président du jury) ; Fabienne Jordana, Franck Florentin (Assesseurs) |
| Bibliographie : | Bibliogr. 41 réf. |