L'IVG entre 14 et 16 semaines d'aménorrhée à un an de la loi du 2 mars 2022 en Pays de la Loire : états des lieux des pratiques et complications
Contexte et objectifs : La loi du 2 mars 2022 autorise l'allongement du délai de recours à l'IVG de 14 à 16 semaines d'aménorrhées. Sa mise en application était questionnée lors des débats parlementaires préalables à sa promulgation. Dans un premier temps, cette étude vise à réaliser...
Auteurs principaux : | , , , , , |
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | L' IVG entre 14 et 16 semaines d'aménorrhée à un an de la loi du 2 mars 2022 en Pays de la Loire : états des lieux des pratiques et complications / Elodie Billard, Chloé Hauffray; sous la direction de Solène Vigoureux |
Publié : |
2024 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2023 |
Conditions d'accès : | Diffusion de la thèse soumise à l'embargo du jury jusqu'au 10-11-2024. |
Sujets : |
Résumé : | Contexte et objectifs : La loi du 2 mars 2022 autorise l'allongement du délai de recours à l'IVG de 14 à 16 semaines d'aménorrhées. Sa mise en application était questionnée lors des débats parlementaires préalables à sa promulgation. Dans un premier temps, cette étude vise à réaliser une cartographie des centres pratiquant des IVG tardives en Pays de la Loire à un an de la loi. Dans un deuxième temps, elle s'attache à étudier le profil des patientes, leur prise en charge et leurs éventuelles complications. Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative, multicentrique et descriptive. Un questionnaire a été envoyé aux 16 centres réalisant des IVG instrumentales en Pays de la Loire. Puis, les données des patientes ayant réalisé une IVG entre 14 et 16 semaines d'aménorrhée entre le 02/03/2022 et le 02/03/2023 ont été analysées. Résultats : Parmi les 16 centres interrogés, un centre a été exclu. 8 centres sur 15 pratiquaient les IVG entre 14 et 16 semaines d'aménorrhée à un an de la loi du 2 mars 2022 en Pays de la Loire. Les données de 119 patientes ont été analysées. La proportion d'IVG tardives dans la région correspondait à 1,5% sur cette période. La majorité des femmes était âgée entre 20 et 29 ans. Pour 41% des patientes, on notait des notions de violences. Les taux de complications étaient inférieurs ou égaux à 1% excepté pour les pertes sanguines de plus de 500mL (8%), la nécessité de transfusion (3%) et l'expulsion avant le geste opératoire (6%). Conclusion : Les caractéristiques des patientes semblaient similaires à celles ayant recours à l'IVG au 1er trimestre dans la littérature, excepté pour les antécédents de violences qui paraissaient plus élevés dans cette étude. Les taux de complications étaient comparables à ceux retrouvés pour des IVG réalisées avant 14 semaines d'aménorrhée, excepté pour les saignements supérieurs à 500mL, les transfusions et les expulsions préopératoires. Ces taux semblant plus élevés, il serait intéressant d'approfondir ces résultats par une étude comparative. |
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Notes : | Thèse présentée et soutenue publiquement le 10 novembre 2023 : mise en ligne en 2024 L'impression du document génère 70 p. Autre (s) contribution (s) : Thibault Thubert (Président du jury) ; Patrice Lopès, Estelle Roussay (Membres du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. 44 réf. |