Épidémiologie des pneumonies à Pseudomonas aeruginosa dans les suites d'une greffe pulmonaire : analyse de la cohorte COLT
Introduction. La transplantation pulmonaire est le traitement de l'insuffisance respiratoire chronique terminale. Cette prise en charge est grevée d'une mortalité importante (20% à 1 an) et de rejets chroniques (50% des patients survivants à 5 ans). Les infections respiratoires suivant la...
Auteurs principaux : | , , , , , |
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Épidémiologie des pneumonies à Pseudomonas aeruginosa dans les suites d'une greffe pulmonaire : analyse de la cohorte COLT / Charles de Pracontal; sous la direction de Cédric Bretonnière |
Publié : |
2024 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Pneumologie : Nantes : 2023 |
Conditions d'accès : | Diffusion de la thèse soumise à l'embargo du jury jusqu'au 30-10-2024. |
Sujets : |
Résumé : | Introduction. La transplantation pulmonaire est le traitement de l'insuffisance respiratoire chronique terminale. Cette prise en charge est grevée d'une mortalité importante (20% à 1 an) et de rejets chroniques (50% des patients survivants à 5 ans). Les infections respiratoires suivant la transplantation pulmonaire notamment à Pseudomonas aeruginosa (PA) pourraient être associées au développement de rejet chronique et à une mortalité augmentée. Matériel et méthodes. Il s'agit d'une étude rétrospective, multicentrique, basée sur les centres français de la cohorte COLT. Son objectif principal est de quantifier la proportion de patients présentant au moins une pneumopathie infectieuse à PA dans les 180 jours suivant la greffe pulmonaire. Les objectifs secondaires sont de décrire les éventuels facteurs associées à la survenue d'une telle infection, parmi les antécédents des patients receveurs et des donneurs, les modalités et les complications per-opératoires. Le devenir des patients (survie, survenue de rejet chronique) après 180 jours est également analysé en fonction de la survenue d'une pneumopathie à PA ou non. Résultats. Parmi les patients inclus dans COLT ; 1388 patients majeurs primotransplantés dans un centre français de la cohorte, pulmonaires (bi, mono ou cardiopulmonaires) sont inclus dans notre étude. Parmi eux, 484 (35%) présentent au moins une PTP (pneumopathie suivant la transplantation pulmonaire) à PA dans les 180 jours. Les principaux facteurs associés à la survenue d'une telle infection sont la présence d'une colonisation respiratoire du receveur avant la greffe à PA, l'utilisation de liquide de conservation de type Celsior® et l'utilisation de ciclosporine comme premier traitement immunosuppresseur d'entretien. Nous ne retrouvons pas d'impact d'une PTP précoce à PA sur la survie après 180 jours, ni la vitesse d'apparition d'une dysfonction chronique du greffon pulmonaire. Conclusion. PA représente le premier agent infectieux bactérien pourvoyeur de PTP, dont la survenue est principalement associée à une colonisation respiratoire pré-greffe. |
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Notes : | Thèse présentée et soutenue publiquement le 30 octobre 2023 : mise en ligne en 2024 L'impression du document génère 79 p. Autre (s) contribution (s) : François-Xavier Blanc (Président du jury) ; David Boutoille, Jean-Christian Roussel, Adrien Tissot (Membres du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. 61 réf. |