Inhibiteurs de la pompe à protons et maladie rénale chronique : étude de disproportionnalité à partir des données de pharmacovigilance mondiales

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont des médicaments largement utilisés à travers le monde. Leur profil de sécurité est bon à court terme, cependant au long cours ils peuvent entraîner des effets indésirables graves. Des études suggèrent notamment un risque accru de développer une maladi...

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Auteurs principaux : Taddeï Cécile (Auteur), Verron Élise (Président du jury de soutenance), Mahé Julien (Directeur de thèse), Deguines Catherine (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Nantes Université 2022-.... (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Inhibiteurs de la pompe à protons et maladie rénale chronique : étude de disproportionnalité à partir des données de pharmacovigilance mondiales / Cécile Taddeï; sous la direction de Julien Mahé
Publié : 2024
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Thèse d'exercice : Pharmacie : Nantes : 2023
Sujets :
Description
Résumé : Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont des médicaments largement utilisés à travers le monde. Leur profil de sécurité est bon à court terme, cependant au long cours ils peuvent entraîner des effets indésirables graves. Des études suggèrent notamment un risque accru de développer une maladie rénale chronique (MRC) avec ces traitements. Afin d'explorer cette hypothèse, nous avons réalisé une étude de disproportionnalité à partir des notifications enregistrées dans VigiBase®, la base de pharmacovigilance de l'Organisation Mondiale de la Santé. Notre étude a retrouvé une association entre les déclarations de MRC et l'ensemble des IPP, ainsi qu'avec chaque IPP considéré individuellement (oméprazole, pantoprazole, lansoprazole, rabéprazole et dexlansoprazole), et ce même après stratification sur l'âge des patients. L'utilisation des IPP chez les patients à risque de développer une MRC devrait être faite de façon prudente afin de prévenir la survenue de cet effet grave.
Notes : Thèse présentée et soutenue publiquement le 23 octobre 2023 et mise en ligne en 2024
Le nom de l'organisme de soutenance a changé au 01/01/2022, ce changement n'apparaît pas sur la page de titre
L'impression du document génère 57 p.
Autre (s) contribution (s) : Élise Verron (Président du jury) ; Catherine Deguines (Membre du jury)
Bibliographie : Bibliogr. 73 réf.