Résumé : |
La 4e de couverture indique : Depuis le milieu des années 2000, la question de la dimension spatiale des rapports sociaux, et plus spécifiquement des inégalités sociales, des rapports de pouvoir ou de domination, semble de plus en plus investie dans le champ des études urbaines, en géographie mais aussi en sociologie, en urbanisme, en science politique. Issu d'un colloque académique qui avait pour ambition de faire dialoguer les différentes appoches ctitiques développées dans ces disciplines, cet ouvrage rassemble des contributions portant essentiellement sur les mondes urbains, majoritairement en France, mais avec des éclairages en provenance des Etats-Unis et d'Amérique du Sud. L'ouvrage reflète la diversité des approches critiques de la ville, tant dans les objets (gentrification, invisibilisation des classes populaires, écologisation des politiques publiques, agriculture urbaine...), que dans les terrains, les méthodes de recherche et le cadre théorique mobilisé (géographique radicale néomarxiste, approches féministes intersectionnelles, etc... Par ces multiples angles de recherches, ce livre donne à voir l'actualité du développement inégal de la ville, des logiques ségrégatives dans la production urbaine et les enjeux écologiques de cette production. Il contribue aussi à poursuivre et renouveler l'analyse critique des politiques urbaines.
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