Déterminants pharmacogénétiques de la neuropathie périphérique résiduelle induite par la chimiothérapie chez les patientes en rémission à long terme d'un cancer de l'ovaire

Background: Chemotherapy (CT) remains a backbone treatment of epithelial ovarian cancer (EOC) inducing peripheral neuropathy (CIPN). Using a patient-reported outcome tool, this study investigated persistent CIPN and its pharmacogenetic predictors in a cohort of long-term EOC survivors. Methods: Vivr...

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Auteurs principaux : Zenatri Morgan (Auteur), Frenel Jean-Sébastien (Directeur de thèse), Classe Jean-Marc (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Nantes Université 2022-.... (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
anglais
Titre complet : Déterminants pharmacogénétiques de la neuropathie périphérique résiduelle induite par la chimiothérapie chez les patientes en rémission à long terme d'un cancer de l'ovaire / Morgan Zenatri; sous la direction de Jean-Sébastien Frenel
Publié : Nantes : Université de Nantes , 2023
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Oncologie : Nantes : 2023
Contenu : La thèse contient 1 article f. 28
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Documents associés : Reproduction de: Déterminants pharmacogénétiques de la neuropathie périphérique résiduelle induite par la chimiothérapie chez les patientes en rémission à long terme d'un cancer de l'ovaire
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Résumé : Background: Chemotherapy (CT) remains a backbone treatment of epithelial ovarian cancer (EOC) inducing peripheral neuropathy (CIPN). Using a patient-reported outcome tool, this study investigated persistent CIPN and its pharmacogenetic predictors in a cohort of long-term EOC survivors. Methods: Vivrovaire is a French multicenter cohort of patients with EOC free of disease 3 years after CT completion. Persistent CIPN was assessed using the FACT/GOG-Ntx4 self-questionnaire, and homozygous (hom) or heterozygous (het) single nucleotide polymorphisms (SNPs) in selected genes were assessed. Results: In 130 patients, the median time for CT completion was 63 [35 180] months. The median CIPN score was 37 [18 44], with 35 (26.9%) patients reporting severe CIPN (<33). The SNPs were CYP2C8 [hom, n = 32 (24.6%)/het, n = 99, (76.2%)]; CYP3A4 [hom, n = 0 (0%)/het, n = 8 (6.2%)], ERCC1 [hom, n = 21 (16.2%)/het, n = 57 (43.8%)], and XPC [hom, n = 45 (34.6%)/het, n = 66 (50.8%)]. In the univariate analysis, a hom SNP was associated with a lower CIPN score (continuous variable; p = 0.045) but not with a severe score (<33; OR 1.66; 95% CI [0.74 3.88], p = 0.22). In the univariate analysis, patients harboring hom or het CYP2C8_rs1934951 SNP was associated with a CIPN severe score (<33; OR 2.482; 95% CI [1.126 5.47], p = 0.024) without reaching significance in the multivariate analysis including age, interval from CT completion, type and number of CT courses (OR 5.165, 95% CI [0.478 55.83], p = 0.176). Conclusions: Persistent CIPN is common among ovarian cancer survivors. CYP2C8_rs1934951 SNP may be associated with severe residual CIPN in EOC survivors. More studies are warranted to identify predictive factors of CIPN.
Contexte : La chimiothérapie reste le traitement de base du cancer épithélial de l'ovaire, avec un risque important de neuropathie périphérique chimio-induite (NPCI), impactant la qualité de vie des patientes. Méthodes : Vivrovaire est une cohorte multicentrique française de patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire, sans maladie trois ans après la fin des traitements. La neuropathie périphérique a été évaluée avec l'auto-questionnaire FACT/GOG-Ntx4, et les polymorphismes nucléotidiques homozygotes ou hétérozygotes dans des gènes sélectionnés (CYP3A4, CYP2C8, ERCC1, XPC) ont été évalués. Résultats : Chez les 130 patientes de l'étude, la durée médiane depuis la fin de la chimiothérapie était de 63 [35-180] mois. Le score médian de neuropathie était de 37/44 [18-44], dont 35 (26,9 %) patientes ayant un score de neuropathie sévère (<33). En analyse univariée, un polymorphisme nucléotidique homozygote dans l'un des gènes étudiés était associé à un score de neuropathie plus faible (p = 0,045) mais pas à un score sévère (<33 ; OR 1,66 ; IC 95 % [0,74-3,88], p = 0,22). En analyse univariée, les patientes porteuses d'un polymorphisme homozygote ou hétérozygote de CYP2C8_rs1934951 étaient associées à un score de neuropathie sévère (<33 ; OR 2.482 ; IC 95% [1.126-5.47], p = 0.024) même si ce résultat n'est pas statistiquement significatif en analyse multivariée incluant l'âge, l'intervalle après la fin de la chimiothérapie, le type et le nombre de cycles de chimiothérapie (OR 5.165, IC 95% [0.478-55.83], p = 0.176). Conclusion : La NPCI persistante est fréquente chez les patientes survivantes du cancer de l'ovaire. Le polymorphisme nucléotidique CYP2C8_rs1934951 peut être associé à une NPCI résiduelle sévère chez les patientes survivantes d'un carcinome épithélial ovarien. D'autres études sont nécessaires pour identifier les facteurs prédictifs de la NPCI.
Notes : L'impression du document génère 52 p.
Autre(s) contribution(s) : Jean-Marc Classe (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. 35 réf.