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Mieux comprendre la répétition des IVG chez des femmes confrontées à plusieurs grossesses non prévues
Introduction : L'interruption volontaire de grossesse (IVG) est un soin avec une place particulière en France. Les facteurs de vulnérabilité contribuant à la répétition de grossesses non prévues et des IVG ont été étudiés dans de précédentes recherches mais rarement du point de vue des femmes e...
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| Auteurs principaux : | , , , |
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| Collectivités auteurs : | , |
| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Mieux comprendre la répétition des IVG chez des femmes confrontées à plusieurs grossesses non prévues / Armelle Poupard; sous la direction de Clément Le Glatin et Françoise Bardy |
| Publié : |
2023 |
| Description matérielle : | 1 vol. (91 p.) |
| Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2023 |
| Sujets : | |
| Documents associés : | Reproduit comme:
Mieux comprendre la répétition des IVG chez des femmes confrontées à plusieurs grossesses non prévues |
| Résumé : | Introduction : L'interruption volontaire de grossesse (IVG) est un soin avec une place particulière en France. Les facteurs de vulnérabilité contribuant à la répétition de grossesses non prévues et des IVG ont été étudiés dans de précédentes recherches mais rarement du point de vue des femmes elles-mêmes. L'objectif de cette recherche était de mieux comprendre la répétition des interruptions volontaires de grossesse chez une même femme en étudiant son expérience vécue. Méthode : Recherche qualitative compréhensive, réalisée entre mars 2022 et mars 2023, auprès de patientes du Centre d'IVG de la clinique Jules Verne de Nantes et du Centre Hospitalier de Saint Nazaire. Les entretiens ont été intégralement retranscrits. Les données ont fait l'objet d'une analyse qualitative inductive inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : Dix entretiens ont été réalisés auprès de patientes ayant réalisé au moins 2 IVG. L'analyse des données a mis en lumière les efforts prolongés des femmes interrogées pour essayer de contrôler leur fécondité. Les stratégies de contraceptions étaient limitées, plus ou moins bien tolérées, contraignantes et pas totalement efficaces. Les partenaires masculins s'impliquaient encore très peu. Des facteurs comme le vécu de violences, les maladies chroniques et certaines comorbidités renforçaient la vulnérabilité de ces femmes. L'hyper-responsabilisation qui pesait sur ses femmes majorait leur fardeau et potentialisait l'arrivée d'un nouvel échec dans la gestion du contrôle de leur fécondité. Enfin, l'hyper-fertilité relative des femmes pouvait favoriser ces répétitions. Dans un second temps, le vécu des participantes, confrontées à cette répétition de grossesses non prévues, a pu être relaté à partir de chaque découverte de grossesse chargé d'émotions, en passant par la prise de décision de réalisation d'une IVG qui était différente à chaque grossesse, jusqu'à leurs diverses expérimentations des parcours d'IVG. En effet, ces parcours restaient semés d'embuches. L'accessibilité de l'IVG était variable. Chaque méthode avait ses avantages et inconvénients. Les sentiments de honte ou de culpabilité que pouvaient ressentir ces femmes étaient accrus par des facteurs de stigmatisation et allégés par des éléments de déculpabilisation et de normalisation de leur acte. Conclusion : Ce travail permet de prendre en compte le poids et l'impact des normes sociales de genre, dans le parcours de ces femmes. Ce travail peut encourager les soignants à changer leur regard et leur prise en charge de l'IVG. C'est aussi l'occasion de faire un point sur les difficultés actuelles de prévention et d'accès à l'IVG en France. |
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| Notes : | Le nom de l'organisme de soutenance a changé au 01/01/2022, ce changement n'apparaît pas sur la page de titre Autre(s) contribution(s) : Thibault Thubert (Président du jury) |
| Bibliographie : | Bibliogr. p. 76-81, 82 réf. |