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Connaissances de l'hépatite A des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes : comment mieux les informer ? Étude de population du CeGIDD de Nantes
Introduction : Plusieurs études ont démontré qu'un taux d'immunité de 70 % contre l'hépatite A (VHA) était nécessaire pour éviter l'apparition d'épidémie chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (HSH) en France. Malgré les recommandations vaccinales de...
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| Auteurs principaux : | , , |
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| Collectivités auteurs : | , |
| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Connaissances de l'hépatite A des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes : comment mieux les informer ? Étude de population du CeGIDD de Nantes / Alizée Texier Leygue; sous la direction de Marion Patoureau |
| Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2023 |
| Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
|
| Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2023 |
| Sujets : | |
| Documents associés : | Reproduction de:
Connaissances de l'hépatite A des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes |
| Résumé : | Introduction : Plusieurs études ont démontré qu'un taux d'immunité de 70 % contre l'hépatite A (VHA) était nécessaire pour éviter l'apparition d'épidémie chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (HSH) en France. Malgré les recommandations vaccinales de 2002, la vaccination anti-VHA des HSH est décevante. L'objectif de notre étude est de faire un état des lieux des connaissances des HSH sur l'hépatite A et d'avoir leur avis sur les moyens d'informations à mettre en œuvre pour encourager la vaccination. Matériels et Méthodes : Cette étude est une étude prospective et observationnelle monocentrique du CeGIDD de Nantes. Les patients inclus étaient les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes venant réaliser un test de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) au CeGIDD de Nantes. Nous avons inclus 127 questionnaires entre le 06 Juillet et le 27 Novembre 2022. Résultats : Les HSH interrogés avaient un âge médian de 29 ans. Pour 38,6% (N=49) c'était leur première visite au CeGIDD, alors que 60,6% (N =77) des interrogés déjà venus au CeGIDD. Le fait de revenir faire un dépistage au CeGIDD était significativement associé à la connaissance du VHA (OR 3,81 ; p=0,001). La majorité des HSH déclarants connaitre le VHA se trompaient à la question de la transmission du VHA (71 % le sang, 54,7 % le sperme), 46,7 % ont cité à bon escient le contact avec les matières fécales. Les patients demandent à être informé sur le VHA par leur médecin traitant à 71,8% (dont 80 % des HSH ne connaissant pas le VHA) mais ils ont également cité de nombreux autres acteurs (par ordre croissant : les études, les sites de rencontres/réseaux sociaux, les associations, autres ). La connaissance de la maladie hépatite A était significativement associée à la connaissance du vaccin anti-VHA (OR 3,48, p=0,005), et plus d'un tiers des patients étaient vaccinés pour le VHA (2 doses, 1 dose ou vacciné avec doute sur le nombre de dose). Les patients non vaccinés évoquaient le besoin de réflexion (61,1%) et le besoin d'en parler avec leur médecin traitant (22,2%) comme frein à la vaccination. Conclusion : Il existe une méconnaissance de l'hépatite A et de ses moyens de contamination chez les HSH, mais les patients connaissant la maladie sont plus à même de connaitre le vaccin. Les HSH demandent à être informés sur le VHA par une multiplicité d'acteurs avec en pierre centrale le médecin généraliste. Ceux-ci jouent donc un rôle central dans l'information et la prévention de l'hépatite A des HSH français. |
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| Notes : | L'impression du document génère 58 p. Autre(s) contribution(s) : David Boutoille (Président du jury) |
| Bibliographie : | Bibliogr. 79 réf. |