Défibrillateur Automatique Implantable chez les enfants : causes et évaluation des différentes techniques d'implantation

Introduction : L'implantation d'un Défibrillateur Automatique Implantable (DAI) en population pédiatrique est associée à la survenue de fréquentes complications telles que les fractures de sondes, les infections de matériel, les chocs inappropriés. Nous avons comparé les trois modalités de...

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Auteurs principaux : Clédel Aurélien (Auteur), Gourraud Jean-Baptiste (Directeur de thèse), Probst Vincent (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Nantes Université 2022-.... (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Défibrillateur Automatique Implantable chez les enfants : causes et évaluation des différentes techniques d'implantation / Aurélien Clédel; sous la direction de Jean-Baptiste Gourraud
Publié : 2023
Description matérielle : 1 vol. (65 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine cardiovasculaire : Nantes : 2023
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Défibrillateur Automatique Implantable chez les enfants
Description
Résumé : Introduction : L'implantation d'un Défibrillateur Automatique Implantable (DAI) en population pédiatrique est associée à la survenue de fréquentes complications telles que les fractures de sondes, les infections de matériel, les chocs inappropriés. Nous avons comparé les trois modalités de défibrillation disponibles (endovasculaire, chirurgicale, sous-cutanée S-ICD) en termes d'efficacité et de sécurité. Matériel et Méthodes : Nous avons inclus dans cette étude observationnelle, multicentrique et rétrospective, 306 enfants implantés d'un DAI à 16 ans ou moins. Le critère de jugement principal est la survenue d'un dysfonctionnement de sonde ou d'une infection de matériel au-delà de 30 jours post-implantation. Résultats : L'âge moyen d'implantation est de 12.6ans, 34% des enfants ont été implantés d'un DAI endovasculaire, 28% d'un DAI sous-cutané (S-ICD), 38% d'un DAI chirurgical. Pendant une durée moyenne de suivi de 5.5 années, le critère de jugement est survenu chez 18% des enfants. En analyse multivariée, après ajustement sur l'âge, le type de DAI et stratification sur la cardiopathie, on retrouve un surrisque d'événements statistiquement significatif avec l'approche chirurgicale par rapport au S-ICD (HR 7.54). On ne retrouve en revanche pas de différence significative entre le DAI endovasculaire et chirurgical. Le taux de chocs appropriés est de 30%, de chocs inappropriés de 11% et sans différence entre les types de DAI. Conclusion : Cette étude pourrait plaider en faveur de l'implantation d'un DAI sous-cutané chez l'enfant en l'absence de contre-indication liée à son emploi (gabarit, stimulo-dépendance, screening).
Notes : Autre(s) contribution(s) : Vincent Probst (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 60-65, 82 réf.