Estimation de la prévalence des troubles endocriniens persistant à distance de la réanimation : suivi d'une cohorte nantaise
La réanimation est responsable de nombreuses perturbations métaboliques, notamment endocriniennes. Si ces phénomènes sont bien étudiés à la phase aiguë de la réanimation, les données de la littérature sont rares concernant leur évolution dans le temps et leur implication éventuelle dans le syndrome...
Auteurs principaux : | , , |
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Estimation de la prévalence des troubles endocriniens persistant à distance de la réanimation : suivi d'une cohorte nantaise / Charlotte Ballay; sous la direction de Raphaël Cinotti |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2023 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
|
Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Anesthésie-réanimation : Nantes : 2023 |
Sujets : | |
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Estimation de la prévalence des troubles endocriniens persistant à distance de la réanimation |
Résumé : | La réanimation est responsable de nombreuses perturbations métaboliques, notamment endocriniennes. Si ces phénomènes sont bien étudiés à la phase aiguë de la réanimation, les données de la littérature sont rares concernant leur évolution dans le temps et leur implication éventuelle dans le syndrome post-réanimation. Notre étude descriptive avait pour objectif de déterminer la prévalence des troubles endocriniens à 6 mois d'une hospitalisation en réanimation, chez les patients revus en consultation post-réanimation. Les paramètres cliniques et biologiques étaient recueillis de manière prospective et monocentrique au sein de la cohorte ATLANREA. Les dosages de TSH, T3, T4, IGF1 et cortisol étaient relevés à 6 mois. Trois cent trente patients ont été inclus entre 2016 et 2020, 115 ont été perdus de vue et 11 sont décédés. 147 biologies étaient disponibles à 6 mois. Les résultats étaient anormaux pour 5,9% des TSH, 2,3% des T4, 4,7% des T3, 19,5% des cortisolémies et 6,4% des IGF1. Ces résultats n'étaient pas associés à des différences significatives comparés aux patients n'ayant pas d'anomalie endocrinienne, hormis concernant leur mode d'admission en réanimation (p=0,01). Notre étude met en évidence un faible taux d'anomalie endocrinienne, dont le rôle semble mineur dans la physiopathologie du syndrome post-réanimation. Introduction : Intensive care is responsible for numerous metabolic disorders, including endocrine alterations. If these phenomena are well studied in the acute phase, data in the literature are scarce concerning their evolution over time and their possible involvement in the post intensive care syndrome. The aim of our descriptive study was to evaluate the prevalence of endocrine disorders 6 months after a hospitalization in the ICU, in patients seen in post ICU consultation. Method : Clinical and biological parameters were collected prospectively and from the monocentric ATLANREA cohort. We recorded TSH, T3, T4, IGF1 and cortisol measurements in patients 6 months after ICU discharge. Results : 330 patients were included between 2016 and 2020, 115 were lost to follow-up and 11 died. One hundred and forty-seven biological assessments were available at 6 months. The results were abnormal for 5.9% of TSH, 2.3% of T4, 4.7% of T3, 19.5% of cortisolemia and 6.4% of IGF1. These results were not associated with significant differences compared to patients without endocrine disorders, except for their mode of admission to the ICU (p=0.01). Conclusion : Our study shows a low rate of endocrine abnormality, which seems to play a minor role in the pathophysiology of the post intensive care syndrome. |
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Notes : | L'accès au fichier Pdf se fera suite à sa validation par le serveur de diffusion (Dumas) L'impression du document génère 36 p. Autre(s) contribution(s) : Antoine Roquilly (Président du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. 32 réf. |