De l'usage répressif de la psychiatrie en URSS à travers l'analyse des expertises médico-légales de Léonide Pliouchtch et le concept de schizophrénie lentement progressive

Parmi les diagnostics utilisés par les autorités de l'Union soviétique pour justifier des hospitalisations forcées de dissidents dans les années 1960 à 1980, celui de schizophrénie lentement progressive occupe une place prépondérante. Sa description sémiologique contenue dans les manuels de psy...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Main Authors : Chevalier Louis (Auteur), Hakimi Sonia (Directeur de thèse), Grall-Bronnec Marie (Président du jury de soutenance)
Corporate Authors : Nantes Université 2022-.... (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thesis
Language : français
Title statement : De l'usage répressif de la psychiatrie en URSS à travers l'analyse des expertises médico-légales de Léonide Pliouchtch et le concept de schizophrénie lentement progressive / Louis Chevalier; sous la direction de Sonia Hakimi
Published : 2023
Physical Description : 1 vol. (LXVII f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Psychiatrie : Nantes : 2023
Subjects :
Related Items : Has reproduction: De l'usage répressif de la psychiatrie en URSS à travers l'analyse des expertises médico-légales de Léonide Pliouchtch et le concept de schizophrénie lentement progressive
Description
Summary : Parmi les diagnostics utilisés par les autorités de l'Union soviétique pour justifier des hospitalisations forcées de dissidents dans les années 1960 à 1980, celui de schizophrénie lentement progressive occupe une place prépondérante. Sa description sémiologique contenue dans les manuels de psychiatrie soviétique est à rapprocher de celle d'un trouble de la personnalité du cluster A au sens du DSM-5. Le diagnostic de schizophrénie lentement progressive a été notamment utilisé pour justifier l'internement du mathématicien et dissident Léonide Pliouchtch en 1973. L'étude et l'analyse comparative des expertises médico-légales de l'époque, menées par des psychiatres mandatés par le KGB, montre que les arguments alors invoqués étaient insuffisants pour poser un diagnostic de schizophrénie.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Marie Grall-Bronnec (Président du jury)
Bibliography : Bibliogr. f. I-III, 41 réf.