Contraception autour de l'interruption volontaire de grossesse et caractéristiques socio-démographiques des femmes : une étude descriptive rétrospective de 904 patientes au centre Simone Veil de Nantes
Introduction : Deux femmes sur cinq seront concernées par une IVG au cours de leur vie féconde. Comprendre les circonstances de survenue des IVG, les profils socio-démographiques et les potentiels échecs contraceptifs représente un enjeu important. Matériels et Méthodes : Il s'agit d'une é...
Auteurs principaux : | , , , , , |
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Contraception autour de l'interruption volontaire de grossesse et caractéristiques socio-démographiques des femmes : une étude descriptive rétrospective de 904 patientes au centre Simone Veil de Nantes / Elise Leroyer; sous la direction de Solène Vigoureux |
Publié : |
2022 |
Description matérielle : | 1 vol. (50 p.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2022 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Contraception autour de l'interruption volontaire de grossesse et caractéristiques socio-démographiques des femmes |
Résumé : | Introduction : Deux femmes sur cinq seront concernées par une IVG au cours de leur vie féconde. Comprendre les circonstances de survenue des IVG, les profils socio-démographiques et les potentiels échecs contraceptifs représente un enjeu important. Matériels et Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective monocentrique recensant toutes les femmes ayant eu recours à une IVG au Centre Simone Veil de Nantes entre janvier et juin 2019. Les caractéristiques socio-démographiques des femmes ont été analysées ainsi que la contraception avant et après l'IVG. Les caractéristiques socio-démographiques associées à l'absence de contraception lors de la survenue de la grossesse ont également été recherchées. Résultats : 904 patientes constituaient notre cohorte. Plus de la moitié des femmes utilisait une contraception lors de la grossesse ayant menée à l'IVG, majoritairement le préservatif à 23% et la pilule à 20%, et plus de la moitié déclarait un oubli ou un décalage, alors que 46,7% des femmes n'avaient pas de contraception. Plus d'une femme sur dix relevait qu'elle était dans l'attente d'une contraception. La contraception d'urgence était nettement sous-utilisée. L'absence de contraception au moment de l'IVG était plus souvent associée à des âges extrêmes, à une nationalité étrangère, au chômage et à l'absence de professionnel de santé référent. Quatre femmes sur cinq sortaient du parcours d'IVG avec une contraception médicale (pilule 39%, LARC 38%). La contraception n'était pas toujours débutée précocement, notamment les dispositifs LARC. Conclusion : Les grossesses ayant menées à l'IVG étaient autant liées à un échec contraceptif qu'à une absence de contraception. Le recours à l'IVG se déroule notamment dans des périodes de transition : il est ainsi nécessaire de ne pas décaler ou reporter le début d'une contraception et de porter une attention particulière aux patientes étant plus fréquemment sans contraception au moment de l'IVG. Il est nécessaire de promouvoir l'utilisation de la contraception d'urgence. L'IVG est un moment opportun pour remédicaliser la contraception. Celle-ci doit être débutée le plus tôt possible. Les méthodes LARC sont à privilégier et leur pose précoce au décours immédiat de l'IVG reste encore à promouvoir. |
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Notes : | Le nom de l'organisme de soutenance a changé au 01/01/2022, ce changement n'apparaît pas sur la page de titre Autre(s) contribution(s) : Norbert Winer (Président du jury) ; Patrice Lopes, Maud Jourdain, Hélène Bellanger-Urbanczyk (Membre(s) du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. p. 37-38, 32 réf. |