Bruxisme et implantologie
Les études portant sur le sujet des contraintes mécaniques, sur les implants, et leurs conséquences cliniques, qu'elles soient biologiques, ou mécaniques, sont peu nombreuses. Il est admis pour les chirurgiens-dentistes, qu'une sollicitation forte, sur des implants, peut amener à des fract...
Enregistré dans:
Auteurs principaux : | , , , , |
---|---|
Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Bruxisme et implantologie / Tanguy Vitry; sous la direction de Alain Hoornaert |
Publié : |
2022 |
Description matérielle : | 1 vol. (107 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2022 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Bruxisme et implantologie |
Résumé : | Les études portant sur le sujet des contraintes mécaniques, sur les implants, et leurs conséquences cliniques, qu'elles soient biologiques, ou mécaniques, sont peu nombreuses. Il est admis pour les chirurgiens-dentistes, qu'une sollicitation forte, sur des implants, peut amener à des fractures, des pertes d'implants. Toutefois, certains dogmes ont été remis en question depuis les années 2000 ; un membre, comme une jambe, plâtrée, sera moins sollicitée, et présente donc moins de résistance mécanique, de par l'atrophie, la sénescence qui en découle. Sur un implant dentaire, vaut-il donc mieux n'exercer aucune force, et ce durant quel délai ; ou bien faut-il le mettre en fonction, dès que possible, pour obtenir un remodelage proportionnel à l'activité qui est exercée sur cet implant, et donc une consolidation du tissu osseux qui le soutient ? Le postulat de la thèse est d'étudier ce lien, s'il existe, sur quoi il est fondé. Après analyse de la littérature, la conclusion retenue est que si peu d'études, in vivo, chez l'humain sont disponibles, l'implantologie chez le patient bruxomane est possible, à condition de bien respecter les règles de l'implantologie : que ce soit en minimisant les facteurs de risque (cantilevers, terrain parodontal, faible nombre d'implants, diamètre limité des implants, surocclusion sur des implants), et en favorisant les facteurs protecteurs (greffes osseuses permettant un diamètre implantaire maximisé, plans de libération occlusal, nombre d'implants placé suffisant, dans le couloir prothétique, et un suivi primordial). |
---|---|
Notes : | Thèse présentée et soutenue publiquement le 7 juin 2022 Autre (s) contribution (s) : Laurent Le Guéhennec (Président du jury) ; François Bodic, Roselyne Clouet (Assesseurs) |
Bibliographie : | Bibliogr. f. 99-106, 100 réf. |