Valeur pronostique de l'aortite au diagnostic dans l'artérite de Takayasu
Introduction : L'Artérite de Takayasu (AT) est une vascularite des gros vaisseaux dont les facteurs pronostiques sont mal connus. L'atteinte aortique comme entité propre n'a jamais été étudiée pour sa valeur pronostique. Matériels et Méthodes : Les patients atteints d'AT répondan...
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Valeur pronostique de l'aortite au diagnostic dans l'artérite de Takayasu / Romain Collot; sous la direction de Olivier Espitia |
Publié : |
2022 |
Description matérielle : | 1 vol. (63 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine interne : Nantes : 2022 |
Sujets : | |
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Valeur pronostique de l'aortite au diagnostic dans l'artérite de Takayasu |
Résumé : | Introduction : L'Artérite de Takayasu (AT) est une vascularite des gros vaisseaux dont les facteurs pronostiques sont mal connus. L'atteinte aortique comme entité propre n'a jamais été étudiée pour sa valeur pronostique. Matériels et Méthodes : Les patients atteints d'AT répondant aux critères ACR ou de Sharma suivis au CHU de Nantes ont été inclus pour analyser leurs caractéristiques initiales et leur évolution en fonction de la présence ou non d'une aortite au diagnostic. Résultats : Nous avons inclus 23 patients atteints d'aortite (groupe A+, 53%) dans notre cohorte et 20 sans aortite (groupe A-). Les AT de types I (44%) et V (37%) de Tokyo étaient les plus fréquentes. Le groupe A+ présentait une CRP plus élevée (84,0 vs. 34,2 mg/L ; p = 0,01), plus de signes ostéoarticulaires (30% vs. 5% ; p = 0,03), de péricardites (26% vs. 0% ; p = 0,01), de douleurs thoraciques (22% vs. 0% ; p = 0,03) ou abdomino-lombaires (43% vs. 5% ; p = 0,004) au diagnostic. Les patients du groupe A- avaient plus souvent été diagnostiqués avant 2008 (p = 0,008). L'aortite était associée à un recours plus fréquent à la corticothérapie (p = 0,0001) et aux immunosuppresseurs (p = 0,0001). Les patients du groupe A+ présentaient significativement plus de rechutes au cours du suivi (p < 0,0001). Il n'y avait pas de différence sur la survenue d'évènements vasculaires (p = 0,8). Conclusion : L'aortite au diagnostic de l'AT était associée à la survenue de rechutes, au recours à la corticothérapie et aux traitements par immunosuppresseurs, mais pas à la survenue d'évènements vasculaires. |
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Notes : | Le nom de l'organisme de soutenance a changé au 01/01/2022, ce changement n'apparaît pas sur la page de titre Autre(s) contribution(s) : Christian Agard (Président du jury) ; Mohamed Hamidou, Alexandra Espitia-Thibault (Membre(s) du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. f. 49-60, 124 réf. |