Un boycott légitime : Pour le BDS universitaire et culturel de l'État d'Israël

Pour l'État d'Israël, la principale source d'exportation vers l'Occident n'est pas faite de mandarines ou d'avocats, ni même d'armement ou de systèmes sécuritaires : l'essentiel, c'est la promotion d'une image, celle de l' énergie créative pour...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Sivan Eyal (Auteur), Laborie Armelle (Auteur)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : Un boycott légitime : Pour le BDS universitaire et culturel de l'État d'Israël / Eyal Sivan
Publié : Paris : Cairn , 2021
Paris : la Fabrique éditions , 2018
Collection : Hors collection
Titre de l'ensemble : Hors collection
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Accès direct soit depuis les campus via le réseau ou le wifi eduroam soit à distance avec un compte @etu.univ-nantes.fr ou @univ-nantes.fr
Sujets :
Documents associés : Autre format: Un boycott légitime
Description
Résumé : Pour l'État d'Israël, la principale source d'exportation vers l'Occident n'est pas faite de mandarines ou d'avocats, ni même d'armement ou de systèmes sécuritaires : l'essentiel, c'est la promotion d'une image, celle de l' énergie créative pour tout ce qui touche à la culture. Les produits israéliens comme la littérature, la musique, la danse, le cinéma, l'art, la gastronomie, la science et les technologies, l'architecture et l'histoire sont des domaines culturels susceptibles de toucher les publics cible, particulièrement en Europe explique un ex-député du parti de gauche Meretz. Or cette vitrine culturelle, comme le prestige international de l'université israélienne, masquent une tout autre réalité : les liens entre cette université et l'institution militaire, le rôle de l'université dans la recherche de nouveaux outils de combat et de renseignement, la discrimination des étudiants palestiniens, l'absence de protestation contre les guerres menées à Gaza Et l'évidence que les écrivains, artistes et cinéastes du soi-disant Camp de la paix, d'Amos Oz à Amos Gitaï ou David Grossman, ne sont que des dissidents officiels tout à fait inoffensifs. C'est cette réalité-là qui explique le succès exponentiel du boycott académique et culturel dans le monde entier et les réactions très vives du pouvoir israélien contre ce qu'il considère désormais comme une menace existentielle . Ce boycott ne concerne pas les personnes mais les institutions et ceux qu'elles soutiennent. Il n'est ni un obstacle au dialogue, ni un frein à l'action d'une gauche sioniste muette et paralytique. Il est un mode de résistance pacifique et parfaitement légitime
Notes : Titre provenant de l'écran d'accueil
La pagination de l'édition imprimée correspondante est de 158 p.
Configuration requise : Accès par internet. Logiciel Adobe Acrobat Reader 6.0 et plus
ISBN : 978-2-35872-184-4