Le dernier procès de Kafka : le sionisme et l'héritage de la diaspora

Le dernier procès de Kafka Le sionisme et l'héritage de la diaspora Au moment de mourir, en 1924, Kafka demande à son ami Max Brod - qui s'y refusera - de brûler son journal, ses lettres, ses romans inachevés, etc. Quand, en 1968, Max Brod meurt à son tour, à Tel-Aviv, Kafka est reconnu co...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Balint Benjamin (Auteur), Pignarre Philippe (Traducteur)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : Le dernier procès de Kafka : le sionisme et l'héritage de la diaspora / Benjamin Balint; traduit de l'anglais par Philippe Pignarre
Publié : Paris : Éditions la Découverte , DL 2021
45-Malesherbes : Imprimerie EPAC technologies
Description matérielle : 1 vol. (286 p.)
Collection : La Découverte-poche. Essais ; 532
Traduction de : Kafka's last trial
Sujets :
Description
Résumé : Le dernier procès de Kafka Le sionisme et l'héritage de la diaspora Au moment de mourir, en 1924, Kafka demande à son ami Max Brod - qui s'y refusera - de brûler son journal, ses lettres, ses romans inachevés, etc. Quand, en 1968, Max Brod meurt à son tour, à Tel-Aviv, Kafka est reconnu comme l'un des plus grands écrivains du siècle et son héritage devient l'enjeu de querelles passionnées. Les procès vont réveiller "l'éternel débat sur l'ambivalence de Kafka envers le judaïsme et le projet d'établissement d'un État juif - et sur l'ambivalence d'Israël envers Kafka et la culture de la diaspora". Selon l'auteur, l'État juif repose notamment sur "l'idée que c'est seulement en Israël - et seulement en hébreu - que l'on peut à nouveau entrer dans l'histoire en tant que Juif". Ce livre restitue le monde de Kafka de l'entre-deux-guerres. Le sionisme apparaît comme un refuge, face au double risque qui menace le peuple juif : d'un côté, la violence antisémite, de l'autre, la perte d'identité par une lente assimilation. Si Kafka n'a jamais vraiment adhéré au sionisme, il a appris l'hébreu avec passion. N'était-ce pas d'abord un "moyen de renaissance spirituelle" qui donnerait un nouveau sens à l'idée même de nation, grâce à l'amitié entre Juifs et Arabes ? À qui appartient Kafka ? Et, plus généralement, à qui appartient l'héritage de la diaspora ? Kafka lui-même n'a pas tranché, soulignant qu'il était un Juif écrivant en allemand : "Suis-je un écuyer monté sur deux chevaux ? Malheureusement, je n'ai rien d'un écuyer. Je gis par terre."
Bibliographie : Bibliogr. p. [257]-275. Notes bibliogr. en bas de pages. Index
ISBN : 978-2-348-07219-2
2-348-07219-X