Identification de variants génétiques rares impliqués dans les infections invasives à pneumocoque en pédiatrie par analyse d'exome

Les infections invasives à pneumocoque (IIP) sont responsables d'une importante morbi-mortalité malgré les progrès thérapeutiques et la vaccination. Des facteurs intrinsèques à l'hôte, notamment des facteurs génétiques, sont impliqués dans la susceptibilité à ces infections et leur sévérit...

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Auteurs principaux : Gélin Morgane (Auteur), Launay Elise (Directeur de thèse), Vince Nicolas (Directeur de thèse), Gras-Le Guen Christèle (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
anglais
Titre complet : Identification de variants génétiques rares impliqués dans les infections invasives à pneumocoque en pédiatrie par analyse d'exome / Morgane Gélin; sous la direction de Elise Launay et Nicolas Vince
Publié : 2021
Description matérielle : 1 vol. (68 p.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Pédiatrie : Nantes : 2021
Contenu : La thèse contient 1 article p. 14
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Description
Résumé : Les infections invasives à pneumocoque (IIP) sont responsables d'une importante morbi-mortalité malgré les progrès thérapeutiques et la vaccination. Des facteurs intrinsèques à l'hôte, notamment des facteurs génétiques, sont impliqués dans la susceptibilité à ces infections et leur sévérité. Nous avons étudié l'exome de 32 enfants ayant présenté un phénotype extrême d'infection pneumococcique, afin d'identifier des variants génétiques rares impliqués dans le développement de cette pathologie. L'analyse des données d'exome par un pipeline bio-informatique a permis l'identification de 86 variants dans 18 gènes. Ces mutations identifiées sont rares, exoniques, et annotées comme pathogènes par le pipeline selon plusieurs outils validés dans la littérature. Nous avons comparé ces résultats à ceux obtenus dans une population contrôle. Les patients contrôles présentent significativement moins de variants dans moins de gènes différents que les cas. Enfin, nous avons émis un modèle prédictif basé sur l'association de variants dans ces 18 gènes. Celui-ci discrimine de façon efficace la population des cas de celle des contrôles. Au total, nos résultats suggèrent une susceptibilité aux IIP en lien avec l'association de multiples variants rares dans un groupe restreint de gènes. Des études ultérieures sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Christèle Gras-Le Guen (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. p. 62-68, 87 réf.