Cryoglobulines monoclonales associées aux lymphoproliférations B primitives : évolution à long terme et gestion thérapeutique

Nous rapportons la description d'une cohorte de 97 patients symptomatiques du fait d'une cryoglobulinémie à composante monoclonale, primitive. Quarante-quatre d'entre elles étaient secondaires à une hémopathie maligne, principalement indolente, les 53 autres étaient secon-daires à une...

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Auteurs principaux : Le Scornet Tanguy (Auteur), Néel Antoine (Directeur de thèse), Agard Christian (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Cryoglobulines monoclonales associées aux lymphoproliférations B primitives : évolution à long terme et gestion thérapeutique / Tanguy Le Scornet; sous la direction de Antoine Néel
Publié : 2021
Description matérielle : 1 vol. (83 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine interne et immunologie clinique : Nantes : 2021
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Cryoglobulines monoclonales associées aux lymphoproliférations B primitives
Description
Résumé : Nous rapportons la description d'une cohorte de 97 patients symptomatiques du fait d'une cryoglobulinémie à composante monoclonale, primitive. Quarante-quatre d'entre elles étaient secondaires à une hémopathie maligne, principalement indolente, les 53 autres étaient secon-daires à une MGUS. Les cryoglobulinémies de type I présentaient plus d'atteintes cutanées graves, en lien avec une forte proportion de cryoglobulinémies d'isotype de chaîne lourde IgG. Les cryoglobulinémies IgM de type I étaient les moins sévères. Les atteintes d'organe sévères semblaient mieux répondre à un traitement cytoréducteur, introduit plus facilement en cas d'hémopathie maligne, sans association avec la gravité des atteintes liées à la cryoglobuli-némie. La survie à long terme était liée à l'isotype non-IgM de la cryoglobulinémie, ainsi qu'à l'atteinte cutanée grave. Chez les patients ayant une MGUS, l'atteinte rénale était également un facteur de mauvais pronostic.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Christian Agard (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 75-83, 109 réf.