Aprotinine versus Acide Tranexamique dans le saignement péri-opératoire en chirurgie cardiaque à haut risque hémorragique

Introduction : Le saignement péri-opératoire reste un enjeu majeur en chirurgie cardiaque. La place de l'aprotinine doit être évalué depuis sa remise sur le marché. Objectifs : déterminer l'efficacité de l'aprotinine par rapport à l'acide tranexamique dans les nouvelles indicatio...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Hurbault Julien (Auteur), Rozec Bertrand (Directeur de thèse), Roquilly Antoine (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Aprotinine versus Acide Tranexamique dans le saignement péri-opératoire en chirurgie cardiaque à haut risque hémorragique / Julien Hurbault; sous la direction de Bertrand Rozec
Publié : 2021
Description matérielle : 1 vol. (39 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Anesthésie-Réanimation : Nantes : 2021
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Aprotinine versus Acide Tranexamique dans le saignement péri-opératoire en chirurgie cardiaque à haut risque hémorragique
Description
Résumé : Introduction : Le saignement péri-opératoire reste un enjeu majeur en chirurgie cardiaque. La place de l'aprotinine doit être évalué depuis sa remise sur le marché. Objectifs : déterminer l'efficacité de l'aprotinine par rapport à l'acide tranexamique dans les nouvelles indications AMM et hors AMM, i.e. la chirurgie cardiaque à haut risque hémorragique. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique au CHU de Nantes, sur la période janvier 2017 - décembre 2020, incluant des patients bénéficiant d'une chirurgie cardiaque sous circulation extra corporelle (CEC) à haut risque hémorragique, et recevant un anti-fibrinolytique per-CEC. Le critère principal était la proportion de score UDPB 0-2 (saignement insignifiant à modéré). Les critères secondaires étaient les données transfusionnelles à 24h et 7 jours, le volume des drains thoraciques à 24h, les reprises chirurgicales, la durée de séjour en réanimation et hospitalisation les complications post-opératoires. Résultats : En analyse multivariée, sur 245 patients, la proportion de score UDPB 0-2 dans les groupes aprotinine et acide tranexamique ne diffère pas (OR 1,236 IC 95% [0,67 2,46], p = 0,47). En analyse univarié, le groupe aprotinine présente moins de reprises chirurgicales pour saignement (12,3% contre 23,6%, p = 0,025). En analyse de variance, le groupe aprotinine présente une dysfonction rénale post-opératoire à partir de J3 (?moy créat. 37 mol/L, p = 0.049) persistant au moins jusqu'à J7 (?moy créat. 32 mol/L, p = 0,022) sans différence sur le recours à l'épuration extra rénale. Conclusion : Notre étude ne met pas en évidence de diminution du saignement péri-opératoire avec l'aprotinine comparé à l'acide tranexamique en chirurgie cardiaque à haut risque hémorragique. Le bénéfice potentiel de l'aprotinine serait une réduction des reprises chirurgicale pour saignement. L'aprotinine s'accompagne avec une dysfonction rénale post-opératoire sans recours à la l'épuration extra rénale.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Antoine Roquilly (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 29-35, 61 réf.