Romulus, Quirinus et Victoria : la construction d'une mémoire collective à Rome entre 338 et 290 av. J.-C.
La période entre 338 et 290 av. J.-C. marque le début de l entreprise de conquête systématique, qui permit à Rome de devenir maîtresse de ce qui était considéré comme la terre habitée , avec les premières étapes qu en furent la soumission du Latium et l achèvement des guerres, longues et difficiles,...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Romulus, Quirinus et Victoria : la construction d'une mémoire collective à Rome entre 338 et 290 av. J.-C. / Karlis Konrads Vé; préface par Alexandre Grandazzi |
Publié : |
Paris :
Les Belles Lettres
, 2021 |
Description matérielle : | 1 vol. (362 p.) |
Collection : | Collection d'études anciennes. Série latine ; 86 |
Note de thèse : | Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : Paris 4 : 2014 |
Sujets : |
Résumé : | La période entre 338 et 290 av. J.-C. marque le début de l entreprise de conquête systématique, qui permit à Rome de devenir maîtresse de ce qui était considéré comme la terre habitée , avec les premières étapes qu en furent la soumission du Latium et l achèvement des guerres, longues et difficiles, contre les Samnites. Rome était enfin sortie du conflit des ordres qui avait vu s affronter les patriciens et les plébéiens : elle avait désormais à sa tête une aristocratie regroupant des représentants des deux parties de la cité, la nobilitas, qui lança la ville dans une politique d expansion, rendue possible par la disparition des tensions du passé. Mais, comme tout impérialisme, l impérialisme romain devait se fonder sur une idéologie : l auteur montre que cela se fit par la construction d une mémoire historique attribuant à la cité, depuis sa fondation par Romulus, une mission de domination universelle, voulue et garantie par les dieux. Cette émergence d une idéologie d État se traduisit par la construction de nouveaux temples, celui d une nouvelle venue dans le panthéon romain, la déesse de la Victoire Victoria et celui de Quirinus, c est-à-dire le fondateur de Rome divinisé. L auteur étudie minutieusement les faits, en analysant en détail les textes des auteurs anciens mais aussi ayant recours aux données les plus récentes de l archéologie, que la riche iconographie fournie dans l ouvrage permet d appréhender. Il n est pas indifférent que l auteur, Karlis Konrads Vé, soit né à Riga, en Lettonie, donc dans un pays que son histoire rend particulièrement sensible à la question de l impérialisme. Parfaitement francophone, il nous livre ici des réflexions qu il avait commencé à développer dans le cadre d un doctorat soutenu en Sorbonne en 2014. |
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Notes : | La couverture porte un ISSN erroné 1151-826X |
Bibliographie : | Bibliogr. p. [341]-356. Notes bibliogr. Index |
ISBN : | 978-2-251-45260-9 |