Génétique des cardiomyopathies hypertrophiques sarcomériques : relations phénotype-génotype et intérêt pronostique, à partir de la cohorte du centre de compétence du CHU de Nantes

La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est une pathologie cardiaque grave dont la principale cause est héréditaire. Le diagnostic moléculaire est indispensable pour le dépistage familial. Cependant de nombreux résultats génétiques reviennent négatifs avec pourtant de réels phénotypes de CMH sarcomé...

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Auteurs principaux : Tessier Dolores (Auteur), Piriou Nicolas (Directeur de thèse), Trochu Jean-Noël (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Génétique des cardiomyopathies hypertrophiques sarcomériques : relations phénotype-génotype et intérêt pronostique, à partir de la cohorte du centre de compétence du CHU de Nantes / Dolores Tessier; sous la direction de Nicolas Piriou
Publié : Nantes : Université de Nantes , 2021
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires : Nantes : 2021
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Génétique des cardiomyopathies hypertrophiques sarcomériques
Description
Résumé : La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est une pathologie cardiaque grave dont la principale cause est héréditaire. Le diagnostic moléculaire est indispensable pour le dépistage familial. Cependant de nombreux résultats génétiques reviennent négatifs avec pourtant de réels phénotypes de CMH sarcomériques. Nous avons cherché à mettre en évidence des caractéristiques du phénotype clinique et paraclinique pouvant être des facteurs prédictifs positifs de la présence d'un variant pathogène sur la cohorte du centre de compétence du CHU de Nantes, afin de proposer un moyen d'optimiser le diagnostic génétique. Notre étude observationnelle monocentrique a été réalisée sur 153 patients. Nous retrouvons 33% de patients porteurs d'un variant pathogène avec 88% d'atteinte dans les 6 principaux gènes sarcomériques (MYBPC3, MYYH7, MYL2, MYL3, TNNT2, TNNI3). Le phénotype des patients porteurs d'un variant de signification incertaine est comparable à celui des patients sans variant. Nous retrouvons en analyse de régression logistique univariée des facteurs prédictifs positifs de la présence d'un variant pathogène : antécédent familial de CMH (OR à 2.89, p=0.006), rehaussement tardif en IRM (OR à 5.00, p=0.013) et prédictifs négatifs : HTA (OR à 0.42, p=0.026) et âge au diagnostic tardif (OR à 0.96, p=0.001). Il n'y a pas de différence significative en termes de survie sans évènement majeur entre les patients porteurs d'un variant pathogène et les autres (p=0.88). Pour le diagnostic génétique de CMH, nous suggérons donc de privilégier en première intention l'utilisation d'un panel restreint pour en partie s'abstenir de la mise en évidence des variants de signification incertaine dont l'implication clinique, familiale et pronostique restent discutables. L'existence d'une corrélation phénotype-génotype permettrait ensuite de proposer un niveau d'analyse moléculaire personnalisé avec l'utilisation d'un panel élargi chez certains patients présentant des critères prédictifs positifs de la présence d'un variant pathogène.
Notes : Description d'après la consultation, 2021-11-10
Titre provenant de l'écran-titre
L'impression du document génère 62 p.
Autre(s) contribution(s) : Jean-Noël Trochu (Président du jury)
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Bibliographie : Bibliogr. 24 réf.