Ré-hospitalisations non programmées à 30 jours : étude sur 642 patients âgés de 75 ans et plus hospitalisés en court séjour gériatrique à l'hôpital de Challans (Vendée)

Contexte : La ré-hospitalisation précoce des personnes âgées est un évènement fréquent et délétère, de par ses conséquences directes pour le patient ré-hospitalisé, mais également d'un point de vue sociétal, compte tenu des dépenses de santé qu'elle engendre. Un grand nombre de ces ré-hosp...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Crepeau Marine (Auteur), Georgeton Édouard (Directeur de thèse), Lemarcis-De Decker Laure (Président du jury de soutenance), Brutus Laurent (Membre du jury), Chapelet Guillaume (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Ré-hospitalisations non programmées à 30 jours : étude sur 642 patients âgés de 75 ans et plus hospitalisés en court séjour gériatrique à l'hôpital de Challans (Vendée) / Marine Crepeau; sous la direction de Edouard Georgeton
Publié : 2021
Description matérielle : 1 vol. (29 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2021
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Ré-hospitalisations non programmées à 30 jours
Description
Résumé : Contexte : La ré-hospitalisation précoce des personnes âgées est un évènement fréquent et délétère, de par ses conséquences directes pour le patient ré-hospitalisé, mais également d'un point de vue sociétal, compte tenu des dépenses de santé qu'elle engendre. Un grand nombre de ces ré-hospitalisations précoces serait évitable par l'identification des patients les plus à risque et la mise en place de mesures préventives. Objectifs : Déterminer le taux de ré-hospitalisations survenant dans les 30 jours après la sortie d'une hospitalisation en court séjour gériatrique. L'objectif secondaire est d'identifier les facteurs gériatriques associés à ces ré-hospitalisations. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective et monocentrique, incluant 642 patients âgés de 75 ans et plus, hospitalisés dans le service de court séjour gériatrique de Challans (Vendée) et ayant une orientation de sortie vers le domicile (domicile personnel, EHPAD ou SMTI). Nous avons recherché la survenue d'une ré-hospitalisation dans les 30 jours suivant la sortie du séjour initial. Des données socio-démographiques, médicales et gériatriques ont été recueillies. Résultats : Au total, 642 séjours de patients ont été inclus (âge moyen de 86,5 +- 5,6 ans dont 265 hommes [41,3%]). Quatre-vingt-dix patients (14,0%) ont été ré-hospitalisés. La dénutrition (OR = 1,74 ; IC 95 % [1,06-2,84] ; p = 0,026), la polypathologie (OR = 2,15 ; IC 95 % [1,23-3,73] ; p = 0,007), une durée de séjour < 7 jours (OR = 2,09 ; IC 95 % [1,15-3,81] ; p = 0,015) ou > 12 jours (OR = 1,99 ; IC 95 % [1,14-3,48] ; p = 0,015) et le lieu de vie non médicalisé (OR = 2,87 ; IC 95 % [1,32-6,26] ; p = 0,008) étaient significativement associés à la ré-hospitalisation précoce non programmée. Conclusion : Le taux de ré-hospitalisation précoce non programmée était similaire à ceux décrits dans la littérature. Plusieurs facteurs gériatriques ont été retrouvés associé à la ré-hospitalisation. Cependant, aucun facteur isolé ne suffit à lui seul pour expliquer ce risque. De nombreuses initiatives et recommandations existent déjà pour limiter le risque de ré-hospitalisation précoce non programmée, leur déploiement mérite d'être intensifié.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Laure de Decker (Président du jury) ; Laurent Brutus, Guillaume Chapelet (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 21-27, 86 réf.