Les anticorps anti-PCSK9 en vie réelle : étude rétrospective chez les patients suivis au CHU de Nantes

Les anticorps anti-PCSK9 ont montré leur efficacité dans des essais randomisés sur la baisse du LDL-C et la diminution du risque d'événements cardiovasculaires. Cette étude rétrospective, monocentrique, observationnelle a pour objectifs d'évaluer l'évolution du bilan lipidique sous an...

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Auteurs principaux : Morcel Pierre (Auteur), Cariou Bertrand (Directeur de thèse), Hadjadj Samy (Président du jury de soutenance), Krempf Michel (Membre du jury), Lamirault Guillaume (Membre du jury), Bigot-Corbel Édith (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les anticorps anti-PCSK9 en vie réelle : étude rétrospective chez les patients suivis au CHU de Nantes / Pierre Morcel; sous la direction de Bertrand Cariou
Publié : 2020
Description matérielle : 1 vol. (37 p.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques : Nantes : 2020
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Les anticorps anti-PCSK9 en vie réelle
Description
Résumé : Les anticorps anti-PCSK9 ont montré leur efficacité dans des essais randomisés sur la baisse du LDL-C et la diminution du risque d'événements cardiovasculaires. Cette étude rétrospective, monocentrique, observationnelle a pour objectifs d'évaluer l'évolution du bilan lipidique sous anti-PCSK9 en vie réelle et les facteurs pouvant prédire leur efficacité. 102 patients suivis au CHU de Nantes pour une hypercholestérolémie et traité par anti-PCSK9 entre 2012 et 2020 ont été inclus. On observe une baisse du LDL-C de 53% sur le premier bilan lipidique réalisé après une durée médiane de traitement de 91 jours. Cette baisse se maintient dans le temps (durée médiane de suivi : 3 ans). On retrouve également une baisse du cholestérol total et de l'Apo B mais pas d'effet sur les triglycérides et le HDL-C et une baisse non significative du taux de Lp(a). Nous n'avons pas retrouvé de corrélation entre l'efficacité de la réponse hypolipémiante aux statines et la réponse aux anti-PCSK9. Cette étude suggère qu'une mauvaise réponse initiale aux statines ne présage pas d'une moindre efficacité des anti-PCSK9 sur la baisse du LDL-C.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Samy Hadjadj (Président du jury) ; Michel Krempf, Guillaume Lamirault, Édith Bigot-Corbel (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. p. 34-36, 41 réf.