Diagnostic précoce du mélanome : une étude randomisée évaluant l'impact de la transmission de photographies de lésions suspectes prises par smartphone, du médecin généraliste au dermatologue, sur les délais d'accès à la consultation de dermatologie

Introduction : La survie des patients atteints de mélanome cutané est directement corrélée à l'épaisseur de la lésion au moment du diagnostic. La difficulté d'accès à la consultation de dermatologie est un frein au diagnostic précoce de mélanome. Objectif : L'objectif de l'étude...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Lévêque Charlotte (Auteur), Rat Cédric (Directeur de thèse), Quéreux Gaëlle (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Diagnostic précoce du mélanome : une étude randomisée évaluant l'impact de la transmission de photographies de lésions suspectes prises par smartphone, du médecin généraliste au dermatologue, sur les délais d'accès à la consultation de dermatologie / Charlotte Lévêque; sous la direction de Cédric Rat
Publié : 2020
Description matérielle : 1 vol. (33 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2020
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Diagnostic précoce du mélanome
Description
Résumé : Introduction : La survie des patients atteints de mélanome cutané est directement corrélée à l'épaisseur de la lésion au moment du diagnostic. La difficulté d'accès à la consultation de dermatologie est un frein au diagnostic précoce de mélanome. Objectif : L'objectif de l'étude était d'évaluer si la transmission de photographies prises par smartphone de lésions jugées suspectes de mélanome par le médecin généraliste (MG) permettait de réduire le délai d'accès à la consultation de dermatologie. Méthode : Il s'agissait d'un essai contrôlé, ouvert, en deux bras parallèles, randomisé en cluster sur les cabinets médicaux. Dans le bras intervention, le MG envoyait 2 photographies avec renseignements cliniques au dermatologue. Le patient était ensuite convoqué en consultation par le dermatologue. Dans le bras contrôle le MG poursuivait sa pratique habituelle de dépistage du mélanome. Le critère de jugement principal était le délai de consultation pour les patients ayant eu une exérèse de lésion suspecte. Résultats : 265 patients ont été inclus par 40 MG (âge moyen 48,4 ans ; 47,4% de femmes) de Février 2017 à Novembre 2018. 250 patients ont été analysés en ITT modifiée : 125 dans le groupe intervention (âge moyen 53,6 ans ; 50,4% de femmes) conduisant à 98 consultations dermatologiques et 32 exérèses cutanées (32,7%) contre 125 patients dans le groupe contrôle, 86 consultations et 33 exérèses (38,37%). Les délais de consultation pour les patients dont la lésion a nécessité une exérèse était de 56,47 jours [IC95% 20,91;92,03] dans le bras intervention vs 63,73 jours [IC95% 31,86;95,59] dans le groupe contrôle (p=0,53). Conclusion : Notre étude n'a pas permis de mettre en évidence une d'accélération de la prise en charge dermatologique des lésions suspectes nécessitant une exérèse. Une des principales limites étant le manque de puissance, il serait intéressant de poursuivre les investigations sur une population plus large.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Gaëlle Quéreux (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 30-33, 46 réf.