Liens entre schizophrénie et maladie veineuse thromboembolique : revue de la littérature et étude rétrospective au centre hospitalier universitaire de Nantes

Les patients schizophrènes ont une espérance de vie diminuée avec comme cause principale les pathologies somatiques. Nous étudions les liens entre une maladie somatique, la maladie veineuse thromboembolique (MVTE), et la schizophrénie. Ces patients ont des facteurs de risque de MVTE : diminution de...

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Auteurs principaux : Rupert Eléonore (Auteur), Sauvaget-Oiry Anne (Directeur de thèse), Bonnot Olivier (Président du jury de soutenance), Grall-Bronnec Marie (Membre du jury), Connault Jérôme (Membre du jury), Leux Christophe (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Liens entre schizophrénie et maladie veineuse thromboembolique : revue de la littérature et étude rétrospective au centre hospitalier universitaire de Nantes / Eléonore Rupert; sous la direction de Anne Sauvaget
Publié : 2020
Description matérielle : 1 vol. (67 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Psychiatrie : Nantes : 2020
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Liens entre schizophrénie et maladie veineuse thromboembolique
Description
Résumé : Les patients schizophrènes ont une espérance de vie diminuée avec comme cause principale les pathologies somatiques. Nous étudions les liens entre une maladie somatique, la maladie veineuse thromboembolique (MVTE), et la schizophrénie. Ces patients ont des facteurs de risque de MVTE : diminution de l'activité physique (symptômes négatifs, contention, catatonie), antipsychotiques et obésité. Les facteurs de thrombose sont augmentés même chez les patients naïfs de traitement. McInerney et al. (2012) proposent un score d'évaluation du risque de MVTE chez les patients psychiatriques, traduit en français dans notre thèse. Notre étude sur dossiers de patients schizophrènes ayant présenté une MVTE au CHU de Nantes en 2018 montre une incidence de 1% (vs 1/1000 en population générale). 55.5% des patients avaient un risque intermédiaire au score de McInerney et al., calculé sur dossier. Aucun n'a eu de traitement préventif. 90.9% des épisodes sont découverts fortuitement sans plainte somatique. Dans 55.5% des cas on note une modification de l'état clinique psychiatrique. La prévention de la MVTE chez ces patients est donc primordiale et nécessite une approche pluridisciplinaire prenant en compte les dimensions somatiques et psychiatriques. L'utilisation d'un score semble pertinente dans cette prise en charge.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Olivier Bonnot (Président du jury) ; Marie Grall-Bronnec, Jérôme Connault, Christophe Leux (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 58-62, 89 réf.