Étude de l'impact pronostique des co-infections respiratoires associées au diagnostic de la pneumocystose : étude multicentrique rétrospective

La pneumonie à P. jirovecii (PJP) est une infection fongique invasive opportuniste responsable de pneumopathies interstitielles sévères chez les patients immunodéprimés. L'avènement des thérapies antirétrovirales contre le VIH et des traitements immunomodulateurs chez les patients d'onco-h...

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Auteurs principaux : Lécuyer Romain (Auteur), Gaborit Benjamin (Directeur de thèse), Raffi François (Président du jury de soutenance), Canet Emmanuel (Membre du jury), Le Pape Patrice (Membre du jury), Camou Fabrice (Membre du jury), Morio Florent (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Étude de l'impact pronostique des co-infections respiratoires associées au diagnostic de la pneumocystose : étude multicentrique rétrospective / Romain Lécuyer; sous la direction de Benjamin Gaborit
Publié : 2020
Description matérielle : 1 vol. (121 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2020
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Étude de l'impact pronostique des co-infections respiratoires associées au diagnostic de la pneumocystose
Description
Résumé : La pneumonie à P. jirovecii (PJP) est une infection fongique invasive opportuniste responsable de pneumopathies interstitielles sévères chez les patients immunodéprimés. L'avènement des thérapies antirétrovirales contre le VIH et des traitements immunomodulateurs chez les patients d'onco-hématologie, atteints de maladies auto-immunes, ou transplantés d'organes, ont conduit à une augmentation de l'incidence de la PJP chez les patients non infectés par le VIH (NVIH). Ces derniers présentent plus fréquemment des formes graves, associées à une mortalité importante. L'impact pronostique des co-infections respiratoires lors du diagnostic de PJP chez ces patients profondément immunodéprimés est peu décrit. Cette étude rétrospective, réalisée dans les CHU de Bordeaux et Nantes de 2011 à 2019, s'est basée sur une cohorte de 328 patients présentant une PJP diagnostiquée sur un lavage broncho-alvéolaire (LBA). L'analyse de ces LBA diagnostiques a permis une description de l'incidence des co-infections virales (38 %), bactériennes (23 %), fongiques et parasitaires (11 %) chez ces patients. Les virus, et principalement le Cytomegalovirus (CMV), sont les co-pathogènes respiratoires les plus fréquemment associés à la PJP lors de son diagnostic. Parmi la population NVIH, la présence du CMV dans le LBA est associée à une augmentation de la mortalité à 90 jours, indépendamment de la sévérité initiale. La corticothérapie adjuvante en cas de co-infection respiratoire par le CMV chez les patients NVIH est associée au pronostic le plus péjoratif. Ce résultat suggère que la recherche d'une co-infection respiratoire par le CMV pourrait permettre de mieux cibler le profil de patients qui pourraient bénéficier ou non d'une corticothérapie adjuvante lors d'une PJP sévère.
Notes : Autre(s) contribution(s) : François Raffi (Président du jury) ; Emmanuel Canet, Patrice Le Pape, Fabrice Camou, Florent Morio (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 102-121, 228 réf.