Chez les chimpanzés, il n'y a pas besoin d'arbitre
"Les sportifs s'en remettent à l'arbitre pour rendre une décision sur la base d'une délégation d'autorité et de compétence. Cette question occupe la philosophie depuis des siècles. Si l'homme, par nature, est bon, alors pas besoin d'arbitre (Rousseau). Si l'ho...
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Auteur principal : | |
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Format : | Livre |
Langue : | français |
Titre complet : | Chez les chimpanzés, il n'y a pas besoin d'arbitre / Pascal Picq |
Publié : |
Paris :
Cherche midi
, DL 2020 INSEP |
Description matérielle : | 1 vol. (136 p.) |
Collection : | Homo ludens (Paris) |
Sujets : |
Résumé : | "Les sportifs s'en remettent à l'arbitre pour rendre une décision sur la base d'une délégation d'autorité et de compétence. Cette question occupe la philosophie depuis des siècles. Si l'homme, par nature, est bon, alors pas besoin d'arbitre (Rousseau). Si l'homme est un loup pour l'homme dans la nature, alors la vie en société ne devient possible que parce-que les hommes acceptent l'arbitre et le juge (Hobbes). Or ni Rousseau ni Hobbes ne connaissaient les moeurs des animaux. Quand les confrontations sont dues à la compétition sexuelle - le plus souvent entre les mâles -, elles suivent une série convenue d'actions : parades, menaces, vocalises, mouvements et, si cela ne suffit pas, il y aura combat ritualisé. A tout moment, un des deux protagonistes peut se retirer en exécutant un comportement de soumission. Les codes sont clairs, et il n'y a pas besoin d'arbitre." |
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Bibliographie : | Notes bibliogr. en bas de page |
ISBN : | 978-2-7491-6588-2 |