Mémoire noire : histoire de l'esclavage Bordeaux, La Rochelle, Rochefort, Bayonne

Entre le XVIe et le XIXe siècle, environ douze millions d Africains furent déportés par les négriers occidentaux vers les colonies. Dans cet infâme trafic , les ports du Sud-Ouest atlantique jouèrent un rôle indéniable, convoyant plus de trois cent huit mille captifs. S appuyant sur des études de ré...

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Auteurs principaux : Le Mao Caroline (Préfacier), Augeron Mickaël (Auteur), Bonin Hubert (Auteur), Caudron Olivier (Auteur), Sauzeau Thierry (Auteur), Péret Jacques (Auteur), Marnot Bruno (Auteur), Figeac Michel (Auteur), Cousseau Vincent (Auteur), Hubert François (Auteur), Jullien Benoît (Auteur), Figeac-Monthus Marguerite (Auteur)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : Mémoire noire : histoire de l'esclavage : Bordeaux, La Rochelle, Rochefort, Bayonne / sous la direction de Caroline Le Mao; Mickaël Augeron, Hubert Bonin, Olivier Caudron... [et al.]
Publié : Bordeaux : Mollat , DL 2020
Description matérielle : 1 vol. (311 p.)
Sujets :
Description
Résumé : Entre le XVIe et le XIXe siècle, environ douze millions d Africains furent déportés par les négriers occidentaux vers les colonies. Dans cet infâme trafic , les ports du Sud-Ouest atlantique jouèrent un rôle indéniable, convoyant plus de trois cent huit mille captifs. S appuyant sur des études de référence et des recherches inédites ou méconnues, cette synthèse régionale met en résonance quatre ports au profil négrier complémentaire : La Rochelle, port de commerce moyen à la vocation négrière ancienne, Bordeaux, premier port colonial français durablement spécialisé dans le trafic direct avec les Antilles qui s investit puissamment dans la traite à la fin du XVIIIe siècle, Rochefort, arsenal des colonies, qui soutint l Asiento, traite négrière espagnole assumée un temps par les Français, tout en montant ses propres expéditions, Bayonne, qui n arma que ponctuellement en traite. Investis dans le commerce triangulaire, ces ports tirèrent aussi profit de l esclavage en lui-même. Troquant les produits de leur arrière-pays contre le sucre, le café, l indigo, ils acheminaient vers la métropole et l Europe entière ces denrées produites par les populations asservies, et l on trouvait à la tête des plantations antillaises bien des colons originaires du Sud-Ouest. Plus largement, c est tout un espace régional qui, directement ou indirectement, profita de la traite négrière et de l esclavage. Cette étude est le fruit de la collaboration entre des universitaires de Bordeaux, La Rochelle, Limoges, Poitiers et des conservateurs de bibliothèque, de musée et d archives
Notes : Autres contributeurs : Thierry Sauzeau, Jacques Péret, Bruno Marnot, Michel Figeac, Vincent Cousseau, François Hubert, Benoît Jullien, Marguerite Figeac-Monthus
Bibliographie : Notes bibliogr.
ISBN : 978-2-35877-023-1