Les structures organoïdes appliquées à la biologie pulpaire

Dans le cadre de la recherche fondamentale sur la biologie pulpaire, il est nécessaire de passer par des phases d'études in vitro et in vivo avant les essais cliniques chez l'Homme. L'objectif de ce travail était de déterminer les avantages et les limites à l'utilisation en biolo...

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Auteurs principaux : Pépin Marion (Auteur), Gaudin Alexis (Directeur de thèse), Pérez Fabienne Spécialiste en chirurgie dentaire (Président du jury de soutenance), Badran Zahi (Membre du jury), Huguet Grégoire (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Odontologie Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les structures organoïdes appliquées à la biologie pulpaire / Marion Pépin; sous la direction de Alexis Gaudin
Publié : 2020
Description matérielle : 1 vol. (73 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2020
Sujets :
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Description
Résumé : Dans le cadre de la recherche fondamentale sur la biologie pulpaire, il est nécessaire de passer par des phases d'études in vitro et in vivo avant les essais cliniques chez l'Homme. L'objectif de ce travail était de déterminer les avantages et les limites à l'utilisation en biologie pulpaire d'un nouveau modèle expérimental : les structures organoïdes. La recherche in vitro a lieu en laboratoire et consiste à étudier des cultures cellulaires. En revanche, elle requiert une manipulation complexe et ne reflète pas la réalité biologique et clinique. C'est pour cela qu'elle est suivie d'une phase de recherche dans le vivant, in vivo, afin d'explorer la diversité des réponses de l'organisme. Les analyses sur animaux permettent une vision plus globale des mécanismes systémiques grâce aux interactions entre les organes. Néanmoins, la prédictibilité est limitée et les résultats ne sont jamais complètement transposables à l'Homme. De plus, l'expérimentation chez l'animal soulève la question de l'éthique et rencontre de plus en plus d'opposition. C'est dans ce contexte que les structures organoïdes ont vu le jour. Elles permettent de reproduire la structure d'un organe et miment au moins l'une de ses fonctions. Ce sont des structures en 3 dimensions et multicellulaires qui peuvent provenir d'un organe ou de cellules souches. En biologie pulpaire, les cultures de cellules en 3 dimensions, permettent d'approfondir nos connaissances sur l'odontogénèse en recréant les étapes précoces du processus, et d'utiliser pleinement le potentiel de multipotence des cellules souches d'origine dentaire. Le modèle expérimental Tooth Slice, quant à lui, est un organoïde sous force de tranche de dent. Il offre un support à l'ingénierie tissulaire très intéressant par sa structure issue directement de l'organe cible. Le développement et l'utilisation des structures organoïdes en biologie pulpaire en sont au commencement. Elles nécessitent encore un approfondissement des protocoles et de la compréhension des mécanismes mis en œuvre. En conclusion, les organoïdes ne se substituent pas à l'expérimentation in vivo et doivent être considérés comme un outil complémentaire aux études existantes.
Notes : Autre (s) contribution (s) : Fabienne Perez (Président du jury) ; Zahi Badran, Grégoire Huguet (Assesseurs)
Bibliographie : Bibliogr. f. 65-71, 92 réf.