Convalescences : la littérature au repos

"Les médecins se montrent souvent désarmés devant cet "entre-deux" qu'on appelle "convalescence" : période floue, hésitante. Ce n'est plus la maladie, ce n'est pas encore la santé recouvrée. Blessé, le chevalier médiéval attend avec impatience le moment de rem...

Description complète

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Ménager Daniel (Auteur)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : Convalescences : la littérature au repos / Daniel Ménager
Publié : Paris : les Belles lettres , DL 2020
Description matérielle : 1 vol. (217 p.)
Collection : Essais (Paris. 1988) ; 29
Sujets :
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339 |a Entre la maladie et la santé, la convalescence est un temps d'entre-deux. En littérature, ce repos forcé connaît une fortune diverse. Il inquiète les moralistes pour qui l'activité prime, mais il ravit religion et société lorsqu'il est l'occasion de révisions de vie ou de conversions. Pour nombre de romanciers, c'est un moment privilégié afin de ressentir le monde, sauf pour les plus tragiques. ©Electre 2020 
320 |a Bibliogr. p. 207-[211]. Notes bibliogr. Index 
330 |a "Les médecins se montrent souvent désarmés devant cet "entre-deux" qu'on appelle "convalescence" : période floue, hésitante. Ce n'est plus la maladie, ce n'est pas encore la santé recouvrée. Blessé, le chevalier médiéval attend avec impatience le moment de remonter à cheval. Ce repos forcé inquiète les moralistes et les familles bourgeoises car il oublie les bonheurs de la vie active. Mais son trésor de sensations enchante les romanciers, comme on le voit bien chez Jane Austen, Madame de Staël, Zola, Henry James, Rilke, Proust, Thomas Mann et tant d'autres. La convalescence préside aussi à des expériences amoureuses, dont certaines frôlent l'interdiction. La paix de la chambre ou l'effort demandé par la société ? Goethe hésite. Religion et société bénissent la convalescence quand elle permet des révisions de vie, voire des conversions dont le roman du XIXe siècle a été friand et dont les plus exemplaires se trouvent dans le roman russe, notamment chez Tolstoï. Le XXe siècle leur porte un coup de grâce. Nous sommes et nous restons de grands malades. Du même coup, nous voilà devenus plus sensibles, plus attentifs, comme l'avait dit Nietzsche, à des bonheurs aussi intenses que, parfois, minuscules. Car les conforts de la convalescence ne résistent pas aux catastrophes des temps modernes, ce que montrent bien les romanciers les plus tragiques (Döblin, Céline)."  |2 4e de couverture 
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