Le nouveau droit des sociétés commerciales djiboutien : étude critique à la lumière du droit français

Le droit des sociétés commerciales djiboutien s est caractérisé pendant longtemps par une législation rigide, à savoir la loi n°191/AN/86 du 3 Février 1986 sur les sociétés commerciales, inspirée de la loi n°66-537 du 24 Juillet 1966 sur les sociétés commerciales. Mais la mondialisation de l économi...

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Auteurs principaux : Hassan Farah Hassan (Auteur), Nurit-Pontier Laure juriste (Directeur de thèse), Lucas François-Xavier juriste (Président du jury de soutenance, Rapporteur de la thèse), Bréna Stéphane juriste (Rapporteur de la thèse), Ndendé Martin (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), École doctorale Droit et Science Politique Rennes 2016-2021 (Ecole doctorale associée à la thèse), Institut de Recherche en Droit Privé Nantes (Laboratoire associé à la thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Le nouveau droit des sociétés commerciales djiboutien : étude critique à la lumière du droit français / Hassan Hassan Farah; sous la direction de Laure Nurit-Pontier
Publié : 2019
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note sur l'URL : Accès réservé au texte intégral
Note de thèse : Thèse de doctorat : Droit privé : Nantes : 2019
Sujets :
Description
Résumé : Le droit des sociétés commerciales djiboutien s est caractérisé pendant longtemps par une législation rigide, à savoir la loi n°191/AN/86 du 3 Février 1986 sur les sociétés commerciales, inspirée de la loi n°66-537 du 24 Juillet 1966 sur les sociétés commerciales. Mais la mondialisation de l économie a fait naitre une concurrence évidente entre les Etats, chacun tentant de rendre son système juridique plus attractif. Conscient de cette réalité, et pour encourager la venue des investisseurs étrangers, le législateur djiboutien s est engagé dans une simplification de sa législation sur les sociétés commerciales. Cette réforme s inspire du droit des sociétés commerciales français qui a aussi connu d importantes mutations. L analyse des changements intervenus dans la législation djiboutienne fait apparaitre une nette simplification de ses dispositions. Les modifications touchent toutes les formes de sociétés commerciales. Cette simplification trouve son apogée dans l introduction d une nouvelle forme de société par actions, la société par action simplifiée. Cependant, il demeure entre les deux législations des différences d ordre pratique et technique, consécutives à la présence dans la législation djiboutienne de nombreuses contraintes et incohérences qui limitent l efficacité des changements intervenus.
For a long time, the Djiboutian commercial code has been characterized by rigid legislation, namely Act N°. 191 / AN / 86 of the 3rd of February 1986 on trading companies, inspired by Act N°. 66-537 of the 24th of July 1966 on trading companies. But the globalisation of the economy has given rise to clear competition between states, each trying to make its legal system more attractive. Conscious of this reality, and to encourage the arrival of foreign investors, the Djiboutian legislator undertook a simplification of its legislation on trading companies. This reform is inspired by the law of French trading companies, which has also undergone significant changes. An analysis of the changes in Djiboutian legislation shows a clear simplification of its provisions. The amendments affect all forms of trading companies. This simplification culminates in the introduction of a new form of joint-stock company, the simplified joint-stock company. However, it remains between the two legislations some practical and technical differences, relating to numerous constraints and inconsistencies in the Djiboutian legislation limiting the effectiveness of the changes intervened.
Variantes de titre : The new law of djiboutian trading companies : a critical study in the light of french law
Notes : Titre provenant de l'écran-titre
Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Droit et Science Politique (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Institut de Recherche en Droit Privé (Nantes) (Laboratoire)
Autre(s) contribution(s) : François-Xavier Lucas (Président du jury) ; Martin Ndendé (Membre(s) du jury) ; François-Xavier Lucas, Stéphane Bréna (Rapporteur(s))