%0 Thesis %X Le développement de la médecine personnalisée requiert l'intégration du dimorphisme sexuel dans les modèles précliniques des pathologies. Bien que le dimorphisme sexuel dans le cerveau de la souris ait déjà été le sujet de nombreuses études comportementales, expérimentales ou d'imagerie, peu d'entre elles ont cherché à définir les bases de ce dimorphisme à une échelle omique globale. En particulier, les variations physiologiques du métabolome et du lipidome liées au sexe n'ont pas été cartographies dans le cerveau. Cette étude présente l'analyse métabolomique ciblée de 188 métabolites représentatifs de structures et fonctions cellulaires variées, dans trois régions cérébrales : le cortex frontal, le tronc cérébral et le cervelet, chez des souris C57BL-6J mâles (n=20) et femelles (n=20). Les résultats montrent l'existence d'un dimorphisme sexuel observé dans l'intégralité des régions cérébrales étudiées, mais avec des variations régionales très spécifiques. En effet, la moitié des 129 métabolites correctement mesurés s'est montrée impliquée dans le dimorphisme sexuel du cerveau murin. Néanmoins, seuls 8% de ces métabolites (hydroxyproline, créatinine, hexoses, tryptophane, thréonine et lysophosphatidylcholine a C18:2) ont été retrouvés simultanément impliqués dans le dimorphisme de chacune des trois régions cérébrales étudiées, alors que 71%, incluant des phosphatidylcholines, des lysophosphatidylcholines, des sphingomyélines, des acylcarnitines, des acides aminés, des amines biogènes et des polyamines, ont montré un dimorphisme sexuel spécifique d'une seule région cérébrale. Nous avons intégré ces métabolites discriminants dans un schéma global qui révèle un large impact du dimorphisme sexuel sur de nombreuses fonctions cérébrales. Au total, cette première approche de cartographie du dimorphisme sexuel cérébral chez la souris a révélé que la moitié des métabolites étudiés sont discriminants et que ce dimorphisme métabolique est l'objet d'une forte hétérogénéité régionale. %X The development of personalized medicine according to gender calls for the integration of sexual dimorphism in pre-clinical models of diseases. Although sexual dimorphism in the brain of the mouse has been the subject of several behavioral, neuroimaging and experimental studies, very few have characterized the bases of sexual dimorphism in the brain on the omics scale. In particular, physiological variations in metabolomic and lipidomic terms related to gender have not been mapped in the brain. We carried out a metabolomic analysis, targeting 188 metabolites representative of various cellular structures and metabolisms, in three brain regions: frontal cortex, brain stem and cerebellum, in 3-month-old C57BL-6J male (n=20) vs. female (n=20) mice. Our results demonstrate the existence of sexual dimorphism in the whole brain as well as in separate brain regions. Half of the 129 accurately measured metabolites were involved in the sexual dimorphism of the murine brain, but only 8% of those (hydroxyproline, creatinine, hexoses, tryptophan, threonine and lysoPC.a.C18.2) were involved in common in the three cerebral regions, while 71%, including phosphatidylcholines, lysophosphatidylcholines, sphingomyelins, acylcarnitines, amino acids, biogenic amines, and polyamines, were specific to only one region of the brain, underscoring the highly regional specificity of cerebral sexual dimorphism in mice. %A Chabrun Floris %C Nantes %C [Lieu de publication inconnu] %8 2019 %8 2020 %D 2019 %D 2020 %O Étude métabolomique du dimorphisme sexuel cérébral chez la souris %K Cerveau Modèles animaux %K Métabolomique %K Souris %K Caractères sexuels Dissertation universitaire %K Thèses et écrits académiques %G français %I Université de Nantes %I [éditeur inconnu] %! Étude métabolomique du dimorphisme sexuel cérébral chez la souris %T Étude métabolomique du dimorphisme sexuel cérébral chez la souris %U 0 %[ 2024/03/29