Plurilinguisme et autotraduction : langue perdue, langue "sauvée"

La 4e de couv. indique : "Pour un écrivain, transposer son ouvrage dans une autre langue relève d'une forme d'écriture très particulière. À la fois auteur et traducteur, l'écrivain occupe une position double, instituant simultanément un point de vue intérieur et extérieur sur son...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Lushenkova Anna (Directeur de publication), Smorąg-Goldberg Małgorzata (Directeur de publication)
Format : Livre
Langue : français
anglais
Titre complet : Plurilinguisme et autotraduction : langue perdue, langue "sauvée" / sous la direction d'Anna Lushenkova Foscolo et Malgorzata Smorag-Goldberg
Publié : Paris : Eur'Orbem Éditions , 2019
Description matérielle : 1 vol. (308 p.)
Collection : Collection Texte/s. Sources ; 7
Sujets :
Description
Résumé : La 4e de couv. indique : "Pour un écrivain, transposer son ouvrage dans une autre langue relève d'une forme d'écriture très particulière. À la fois auteur et traducteur, l'écrivain occupe une position double, instituant simultanément un point de vue intérieur et extérieur sur son texte. C'est le cas de Nabokov, Tsvetaeva, Singer, Milosz, Beckett et tant d'autres... Cette posture scripturale ambiguë, impliquant des tensions fécondes entre création et reformulation, constitue l'originalité fondamentale des textes littéraires issus de l'autotraduction. L'évolution de ce phénomène au cours du XXe siècle témoigne des mouvements transculturels dus à l'hétérogénéité croissante de certains environnements. Au lendemain de la révolution russe, le pluriliguisme littéraire est amplifié par les déplacements exil, mouvements migratoires, déportations, relégations. Les pratiques de traduction auctoriale des écrivains issus de l'Europe centrale et des régions de l'ancien Empire russe n'ont pas encore donné lieu à une étude spécifique. Cet travail collectif est l'un des premiers à envisager les diverses formes d'autotraduction dans un cadre géopolitique complexe et, partant, dans un champ littéraire souvent supranational, incluant les œuvres de langue russe, polonaise, serbe, ukrainienne, géorgienne et yiddish, jusqu'à l'occitan. À ces langues s'ajoutent le français, l'anglais et l'allemand comme langues cibles. L'approche choisie par les auteurs du recueil offre une réflexion sur les rapports entre langue et exil, faisant ressortir la richesse des interconnexions des domaines littéraires. Ils interrogent le statut des langues mises en regard, leur valeur sur les "marchés linguistiques", comme le positionnement des auteurs, de la critique et du public face à cette dualité centre/périphérie. Cette opposition, qui prend une acuité particulière dans des aires culturelles marquées par le plurilinguisme, est au cœur de l'ouvrage."
Notes : Contributions et résumés en français et en anglais
Bibliographie : Bibliogr. p. 257-278. Références bibliogr. en fin de chapitres. Notes bibliogr. Index
ISBN : 979-10-96982-13-4