Valeur ajoutée de la scintigraphie osseuse en complément des radiographies de squelette complet, dans le diagnostic de maltraitance physique du jeune enfant

Les fractures sont les 2èmes lésions les plus fréquentes dans les maltraitances physiques. Parce-que les radiographies de squelette complet initiales (RSC) peuvent être faussement négatives, la réalisation précoce d'une scintigraphie osseuse (SO) ou de RSC à 15 jours, est préconisée. Notre obje...

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Auteurs principaux : Poullaouec Cyrielle (Auteur), Gras-Le Guen Christèle (Directeur de thèse, Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Valeur ajoutée de la scintigraphie osseuse en complément des radiographies de squelette complet, dans le diagnostic de maltraitance physique du jeune enfant / Cyrielle Poullaouec; sous la direction de Christèle Gras-Le Guen
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (40 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Pédiatrie : Nantes : 2019
Sujets :
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Description
Résumé : Les fractures sont les 2èmes lésions les plus fréquentes dans les maltraitances physiques. Parce-que les radiographies de squelette complet initiales (RSC) peuvent être faussement négatives, la réalisation précoce d'une scintigraphie osseuse (SO) ou de RSC à 15 jours, est préconisée. Notre objectif était d'estimer si la SO, positionnée comme un test complémentaire en add-on, après des RSC négatives ; permettrait d'améliorer le taux de détection des fractures chez les enfants suspects de maltraitance physique. Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive, rétrospective, monocentrique, incluant les patients de moins 3 ans, avec RSC et SO réalisées pour suspicion de maltraitance physique. Entre janvier 2013 et juillet 2019, au CHU de Nantes, 148 des 268 enfants suspects de maltraitance physique ont eu des RSC et une SO et 31% présentaient des fractures inaugurales suspectes de maltraitance physique. Le gain absolu du taux de détection des fractures par la SO en add-on des RSC était de 12.8%. Il faudrait donc 6 SO pour détecter un enfant supplémentaire, suspect de maltraitance physique, ce qui est acceptable au regard du danger que représente le non-diagnostic de maltraitance physique chez l'enfant.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Christèle Gras-Le Guen (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 34-37, 54 réf.