Évaluation des pratiques professionnelles du sondage urinaire dans le protocole de réhabilitation précoce post-césarienne au CHU de Nantes

Introduction : Au CHU de Nantes, un protocole de réhabilitation précoce post césarienne, visant à améliorer les suites opératoires et permettant un rétablissement rapide des capacités physiques et psychiques des patientes a été instauré début 2016. Nous nous sommes intéressées à l'évaluation de...

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Auteur principal : Bruyant Maëlle (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance), Ecole de sages-femmes Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Starck-Neveu Marie-Charlotte (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Évaluation des pratiques professionnelles du sondage urinaire dans le protocole de réhabilitation précoce post-césarienne au CHU de Nantes / Maëlle Bruyant; sous la direction de Marie-Charlotte Starck-Neveu
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (49 f.)
Note de thèse : Mémoire de sage-femme : Médecine : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Évaluation des pratiques professionnelles du sondage urinaire dans le protocole de réhabilitation précoce post-césarienne au CHU de Nantes
Description
Résumé : Introduction : Au CHU de Nantes, un protocole de réhabilitation précoce post césarienne, visant à améliorer les suites opératoires et permettant un rétablissement rapide des capacités physiques et psychiques des patientes a été instauré début 2016. Nous nous sommes intéressées à l'évaluation des pratiques professionnelles concernant le sondage urinaire de ce protocole. Matériels et méthodes : Les données ont été recueillies au CHU de Nantes, maternité de niveau III. Sur une période d'environ 6 mois de début mai 2018 à mi octobre 2018, 91 dossiers ont été exploités. Résultats : Plus de la moitié des patientes (60.4%) ont reçu un volume perfusé per opératoire inférieur à 750mL. Par ailleurs, 46.2% de nos patientes ont repris les boissons en salle de naissance et seulement 3 patientes se sont vu retirer leur sonde à demeure à H2. 98% des patientes ont repris une alimentation directement à leur arrivée en SDC et 97% ont bu dès leur arrivée en chambre également. Concernant la surveillance mictionnelle, 71.4% des femmes n'ont pas repris de miction spontanée avant H4 et 76.9% de ces femmes n'ont toujours pas uriné à H6. Pour 75.4% des patientes, la cause principale d'absence de miction est une absence d'envie d'uriner. Parmi les femmes n'ayant pas uriné avant H6, 70% d'entre elles, ont eu un sondage urinaire évacuateur. 88% des patientes finissent par reprendre une miction spontanée, cependant 6 patientes ont dû avoir recours à un sondage à demeure pour absence de reprise mictionnelle spontanée. Aucune de nos patientes n'a contracté d'infection urinaire durant le séjour en suites de couches. Conclusion : Certains items du protocole de RPPC comme la diminution du remplissage vasculaire et la reprise alimentaire et de boissons immédiat en suites de couches sont bien respectés et appliqués. D'autre part, certains items restent cependant à améliorer tels que la reprise de boissons et sa quantité en salle de naissance. L'uniformisation de pratiques quant à l'heure du retrait de la sonde urinaire reste un point à améliorer également. Par ailleurs, notre étude n'a pas permis de démontrer de corrélation entre le défaut d'apport hydrique en salle de naissance et le recours au sondage minutes en suites de couches. De plus, les sondages minutes n'entraînent pas plus d'infections urinaires nosocomiales dans le post-partum.
Bibliographie : Bibliogr. f. 42-44, 23 réf.