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La syphilis en Polynésie française : épidémiologie de l'infection àTreponema pallidum entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2018
Depuis les années 2000, on observe une résurgence de la syphilis dans de nombreuses régions du monde. En Polynésie française (Pf), le Centre de Transfusion Sanguine (CTS) et les cliniciens ont constaté une augmentation des infections à Treponema pallidum à partir de 2014, sans donnée objective pour...
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| Auteurs principaux : | , , |
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| Collectivités auteurs : | , |
| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | La syphilis en Polynésie française : épidémiologie de l'infection àTreponema pallidum entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2018 / Durand, Damien; sous la direction de Marine Giard |
| Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2019 |
| Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
|
| Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Santé publique et médecine sociale : Nantes : 2019 |
| Conditions d'accès : | Thèse soumise à l'embargo de l'auteur jusqu'au 01-10-2019. |
| Sujets : | |
| Documents associés : | Reproduction de:
La syphilis en Polynésie française |
| Résumé : | Depuis les années 2000, on observe une résurgence de la syphilis dans de nombreuses régions du monde. En Polynésie française (Pf), le Centre de Transfusion Sanguine (CTS) et les cliniciens ont constaté une augmentation des infections à Treponema pallidum à partir de 2014, sans donnée objective pour en attester.Cette étude visait à confirmer l augmentation de l'incidence de la syphilis entre 2014 et 2018 et à déterminer les facteurs associés à l'infection. Nous avons constitué des bases de données à partir des résultats d analyses biologiques réalisés par le CTS, les laboratoires publics (Centre hospitalier de la Pf, CHPf; Institut Louis Malardé, ILM) et privé (Paofai), et les Centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG). Les données du service de maladies infectieuses ont été également recueillies pour la constitution rétrospective d'une cohorte des patients infectés par le virus de l immunodéficience humaine (VIH).Une population de femmes enceintes a été individualiséeparmi les données du CHPf. Dans chaque base, nous avons calculé l'incidence des épisodes de syphilis et les taux d'infections ou de positivité des dépistages. Leur évolution entre 2014 et 2018 a été testée grâce au Chi-2 de tendance.Des régressions logistiques multivariées ont permis l étude des facteurs associés aux épisodes de syphilis. Les effectifs étaient les suivants :CTS n = 16 618 individus ; femmes enceintes n = 4 519 ; CHPf (hors grossesses)n = 8 511 ; ILMn = 10 006 ; Paofai n =8 396 ; cohorte VIH n = 125, CDAG= 5 734 dépistages. Les taux d'infections variaient de 0% en 2014 chez les femmes enceintes à 6,67% en 2017 chez les patients testés au CHPf. Les taux d'infection ont augmenté de façon significative entre 2014 et 2018 dans les bases de données des laboratoires (p<0,001). Les taux d'incidence n'ont pas augmenté dans la cohorte VIH. Les principaux facteurs associés à la survenue d'épisodes de syphilis étaient le sexe masculin, et le lieu de résidence dans la zone urbaine de Papeete. Nos résultats confirment l'augmentation importante de l'incidence de la syphilis en Pf depuis 2014.Ces données constituent une base pour la surveillance de la syphilis, au moment de l entrée en vigueur de la nouvelle loi de Pays sur les maladies à déclaration obligatoire. Elles permettront aussi d adapter les campagnes de préventiondéjà initiées en ciblant les populations les plus à risque. |
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| Notes : | Description d'après la consultation, 2019-09-30 Titre provenant de l'écran-titre L'impression du document génère 125 p. Autre(s) contribution(s) : Leïla Moret (Président du jury) |
| Configuration requise : | Un logiciel capable de lire un fichier au format PDF |
| Bibliographie : | Bibliogr. 95 réf. |