Profil clinico-biologique et phylotype de Cutibacterium acnes : à propos de 15 cas d'acné fulminans
Introduction : l'acné fulminans (AF) est une forme rare et sévère d'acné inflammatoire. Sa physiopathologie n'est encore que très partiellement connue, de même que la meilleure stratégie thérapeutique. Objectifs : notre objectif principal est, de déterminer d'une part, s'il...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Profil clinico-biologique et phylotype de Cutibacterium acnes : à propos de 15 cas d'acné fulminans / Solène Trémoureux; sous la direction de Brigitte Dréno |
Publié : |
2019 |
Description matérielle : | 1 vol. (47 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Dermatologie-Vénérologie : Nantes : 2019 |
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Profil clinico-biologique et phylotype de Cutibacterium acnes |
Résumé : | Introduction : l'acné fulminans (AF) est une forme rare et sévère d'acné inflammatoire. Sa physiopathologie n'est encore que très partiellement connue, de même que la meilleure stratégie thérapeutique. Objectifs : notre objectif principal est, de déterminer d'une part, s'il existe une différence de phylotype de Cutibacterium acnes (C. acnes) dans l'AF comparé à l'acné, et d'autre part de décrire le profil clinico-biologique des patients atteints d'AF. L'objectif secondaire est d'évaluer l'efficacité des différentes thérapeutiques. Méthodes : nous avons mené une étude observationnelle en incluant l'ensemble des patients suivis pour une AF dans le service de dermatologie CHU Nantes de 2008 à 2018. Des prélèvements bactériologiques étaient réalisés chez chaque patient permettant d'analyser la distribution des phylotypes de C. acnes. L'évaluation de la réponse thérapeutique était réalisée à l'aide des échelles ECLA et GEA. Résultats : quinze patients ont été inclus (dont 12 hommes, 80%) d'un âge médian de 15 ans. 86,7% avaient des antécédents familiaux d'acné. Neuf patients (60%) avaient une AF induite par l'isotrétinoïne. Un seul patient (6,7%) présentait des signes systémiques. La culture bactériologique était positive pour C. acnes chez la majorité des patients (80%). Le phylotype prédominant était IA1 (60%). Seuls 33,3% de nos patients étaient en rémission après une première ligne thérapeutique par corticothérapie systémique, seule ou en association. Sept patients ont été traités par biothérapie, dont 5 par secukinumab avec succès. Conclusion : l'AF est une pathologie très rare essentiellement masculine avec un terrain familial fréquent. Nos résultats suggèrent que l'AF n'est pas liée à un phylotype spécifique de C. acnes mais soulèvent l'hypothèse que le mécanisme impliqué serait davantage en lien avec une anomalie de l'activation de l'immunité innée cutanée. Des stratégies préventives, l'impact des traitements combinés ainsi qu'une évaluation de la place des biothérapies dans le traitement de l'AF restent à déterminer. |
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Notes : | Autre(s) contribution(s) : Brigitte Dréno (Président du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. f. 42-46, 68 réf. |