Les anévrysmes intracrâniens dans la drépanocytose, hors vasculopathie cérébrale

Contexte : la survenue d'anévrysmes intracrâniens hors vasculopathie cérébrale est une complication méconnue de la drépanocytose dont on ne connait pas les facteurs de risque. Méthode :nous avons étudié de façon monocentrique et rétrospective au CHU de Nantes les anévrysmes intracrâniens présen...

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Auteur principal : Blonz Gauthier (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Thibault-Espitia Alexandra (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les anévrysmes intracrâniens dans la drépanocytose, hors vasculopathie cérébrale / Gauthier Blonz; sous la direction de Alexandra Espitia
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (61 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine interne : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Les anévrysmes intracrâniens dans la drépanocytose, hors vasculopathie cérébrale
Description
Résumé : Contexte : la survenue d'anévrysmes intracrâniens hors vasculopathie cérébrale est une complication méconnue de la drépanocytose dont on ne connait pas les facteurs de risque. Méthode :nous avons étudié de façon monocentrique et rétrospective au CHU de Nantes les anévrysmes intracrâniens présents hors vasculopathie visualisés à l'IRM chez les patients drépanocytaires adultes, relevé leurs caractéristiques et recherché les facteurs clinico-biologiques associés à leur survenue. Résultats : les anévrysmes intracrâniens étaient présents chez 22.7% (n=17) de l'ensemble de la cohorte de patients drépanocytaires (n=108) et chez 20.3% (n=13) de ceux qui n'avaient pas de vasculopathie. Les anévrysmes hors vasculopathie étaient petits, souvent multiples, majoritairement situés dans le territoire carotido-ophtalmique,et ils étaient présents chez des patients jeunes (31.2 ans au diagnostic). Leur survenue n'était pas associée au génotype, à l'âge, au sexe, aux facteurs de risque cardio-vasculaires ni aux atteintes d'organes. Une hémoglobinémie plus élevée était un facteur protecteur en analyse multivariée (OR 0.60, p=0.039).7 anévrysmes avaient été traités sans complication par voie endovasculaire (embolisations par coils). Conclusion : les anévrysmes intracrâniens surviennent fréquemment en dehors d'une vasculopathie cérébrale chez les drépanocytaires et ont certaines spécificités. Nous suggérons la réalisation systématique d'une IRM cérébrale chez les patients drépanocytaires et la mise en place de filières multidisciplinaires dédiées à la prise en charge des anévrysmes. Le lien entre anémie et anévrysme reste à préciser.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Mohamed Hamidou (Président du jury) ; Hubert Desal, Pierre Pottier (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 51-57, 83 réf.