Pensée politique et propriété : actes du Colloque international de l'AFHIP, 17 et 18 mai 2018 Faculté de droit et de science politique de Toulouse 1 Capitole

La 4e de couverture indique: "Dès la pensée grecque, la propriété devient un thème de réflexion jusqu'à devenir la clé d'un projet utopique avec Platon. À l'époque moderne, la propriété demeure un objet de la pensée politique et juridique (les deux n'étant jamais disjoints s...

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Auteur principal : Association française des historiens des idées politiques -- Colloque
Collectivités auteurs : Association française des historiens des idées politiques Colloque 26 2018 Toulouse (Auteur), Association française des historiens des idées politiques (Organisateur de réunion)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : Pensée politique et propriété : actes du Colloque international de l'AFHIP, 17 et 18 mai 2018 Faculté de droit et de science politique de Toulouse 1 Capitole
Publié : Aix-en-Provence Cedex 1 : Presses Universitaires d'Aix-Marseille , 2019
Description matérielle : 1 vol. (483 p.)
Collection : Collection d'histoire des idées politiques ; 26
Sujets :
Description
Résumé : La 4e de couverture indique: "Dès la pensée grecque, la propriété devient un thème de réflexion jusqu'à devenir la clé d'un projet utopique avec Platon. À l'époque moderne, la propriété demeure un objet de la pensée politique et juridique (les deux n'étant jamais disjoints sur ce sujet) du courant du droit naturel moderne qui débute avec l'École de Salamanque, Les penseurs qui n'appartiennent pas à ce courant, de Hobbes à Rousseau, s'appuient sur un contrat social qui garantit à chaque individu des droits sur les choses, traitent également de façon fondamentale la question de la propriété. Les Lumières, à la suite de Locke, conjuguent propriété et liberté et les physiocrates érigent le citoyen propriétaire en seul titulaire des droits politiques. Quant aux rédacteurs du Code civil, influencés par la philosophie sensualiste, ils font de la propriété l'âme universelle de la législation . Depuis la Révolution française et la DDHC, repris par les textes internationaux et la constitution de 1958, la propriété est l'un des piliers du droit. Mais sans doute parce que ce concept clé qui a maturé, au long des siècles, désigne une situation fondée en droit, elle n'a pas manqué de susciter la question de sa légitimité. Siècle d'or de la propriété, le XIXe siècle connaît des théories visant soit à son abolition radicale (cf. Proudhon) soit à sa collectivisation chez les penseurs socialistes ou communistes (cf. Cabet, Fourier, Marx et Engels). Quant aux juristes, ils ont toujours cherché à distinguer les choses qui étaient objet de propriété communautaire, gérées par l'État, et les choses susceptibles d'appropriation privée dont l'individu ne peut être privé (hormis par l'expropriation). Somme toute, la propriété, par ses conséquences politiques (et économiques), par son importance sociale, ne peut jamais être ignorée par le pouvoir. Dès lors, il semble opportun de l'envisager dans une perspective d'histoire des idées politiques."
Notes : Sous le haut patronage de Monsieur Bertrand Louvel président de la Cour de Cassation et Monsieur Jean-Marc Sauvé Vice-Président du Conseil d'Etat
Bibliographie : Notes bibliogr.
ISBN : 978-2-7314-1136-2