Comparaison de la fréquence des hallucinations et des vomissements causés par la morphine et l'oxycodone chez des patients atteints de cancer : étude de cohorte rétrospective à l'HAD
La prise en charge de la douleur est un enjeu médical et déontologique, primordial chez les patients atteints de cancer et nécessite souvent le recours aux antalgiques de pallier III c'est-à-dire aux opioïdes. Parmi ces derniers, deux molécules tirent leur épingle du jeu : l'oxycodone et l...
Enregistré dans:
Auteur principal : | |
---|---|
Collectivités auteurs : | , |
Autres auteurs : | |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Comparaison de la fréquence des hallucinations et des vomissements causés par la morphine et l'oxycodone chez des patients atteints de cancer : étude de cohorte rétrospective à l'HAD / Céline Vansteenkiste; sous la direction de Jean François Allard |
Publié : |
2019 |
Description matérielle : | 1 vol. (72 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2019 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Comparaison de la fréquence des hallucinations et des vomissements causés par la morphine et l'oxycodone chez des patients atteints de cancer |
Résumé : | La prise en charge de la douleur est un enjeu médical et déontologique, primordial chez les patients atteints de cancer et nécessite souvent le recours aux antalgiques de pallier III c'est-à-dire aux opioïdes. Parmi ces derniers, deux molécules tirent leur épingle du jeu : l'oxycodone et la morphine. L'oxycodone annoncé comme molécule plus puissante et mieux tolérée que la morphine connaît un succès marketing qui remet en doute la place de la morphine dans la prise en charge des douleurs cancéreuses. Ces affirmations sont-elles fondées ? Pour répondre à cette problématique, nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective dans une population de patients atteints de cancer en phase palliative à l'HAD de Nantes. L'objectif est de comparer la fréquence des effets indésirables de la morphine et de l'oxycodone en s'intéressant aux vomissements et aux hallucinations. Les résultats de l'étude montre l'absence de différence significative concernant la fréquence des hallucinations entre la morphine et l'oxycodone. En revanche, la fréquence des vomissements est significativement plus élevée chez les patients sous oxycodone que chez les patients sous morphine. Les résultats de l'étude restent difficilement interprétables en raison du faible effectif de la population. Après comparaison avec la littérature, aucun opioïde n'a une tolérance supérieure à l'autre. Dans un souci de dépenses et de coûts, la morphine, molécule moins onéreuse, doit donc être prescrite en première intention dans la prise en charge des douleurs cancéreuses. Pourtant, l'oxycodone séduit les prescripteurs notamment à l'HAD en raison de sa facilité d'utilisation. Il serait donc intéressant d'étudier les facteurs motivant la prescription d'oxycodone au sein du corps médical. |
---|---|
Notes : | Autre(s) contribution(s) :Julien Nizard (Président du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. f. 67-70, 46 réf. |