NantilusLes patientes demandant une interruption volontaire de grossesse au-delà du terme légal français en 2014 au Centre Simone Veil de Nantes : Qui sont-elles et quels sont les déterminants de ces demandes tardives ? : Étude Qualitative
Contexte : en France, une interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être réalisée jusqu'au terme de 14 semaines d aménorrhée. Cette étude s'intéressent aux femmes, qui, lors de leur demande d'IVG se situent au-delà du délai légal et aux raisons qui les ont amené à cette demande...
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| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Les patientes demandant une interruption volontaire de grossesse au-delà du terme légal français en 2014 au Centre Simone Veil de Nantes : Qui sont-elles et quels sont les déterminants de ces demandes tardives ? : Étude Qualitative / Elodie Vautier; sous la direction de Delphine Rive |
| Publié : |
2019 |
| Description matérielle : | 1 vol. (66 p.) |
| Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2019 |
| Sujets : | |
| Documents associés : | Reproduit comme:
Les patientes demandant une interruption volontaire de grossesse au-delà du terme légal français en 2014 au Centre Simone Veil de Nantes |
| Résumé : | Contexte : en France, une interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être réalisée jusqu'au terme de 14 semaines d aménorrhée. Cette étude s'intéressent aux femmes, qui, lors de leur demande d'IVG se situent au-delà du délai légal et aux raisons qui les ont amené à cette demande tardive. Les alternatives à cette IVG sont détaillées et mis en perspective avec les risques d'un refus d'IVG. Méthode : les caractéristiques des 36 patientes et les éléments aboutissant à une demande dite hors délai ont été évalués de manière rétrospective à partir de leurs dossiers médicaux. Résultats : sur 36 patients reçues au Centre Simone Veil dans le cadre de demande d'IVG au-delà du terme en 2014, 7 avaient moins de 18 ans. Une grande proportion de ces femmes présentait des facteurs de vulnérabilité socioéconomiques cumulatifs.7 patientes ne relevaient pas du secteur habituellement couvert par le Centre Simone Veil.10 patientes étaient adressées par des relais médicaux. Les raisons au retard de prise en charge étaient les retards de diagnostic de grossesse, les erreurs de contraception ou l ambivalence. Les risques d'un refus d'IVG étaient le suicide, l'infanticide à la naissance, l'avortement dans des conditions non sécures. Les alternatives proposées à ces femmes étaient de poursuivre la grossesse, de demander une interruption médicale de grossesse pour raisons maternelles, d'accoucher sous le secret ou de se rendre à l'étranger pour réaliser une IVG. Conclusion : une bonne connaissance des déterminants des demandes d'IVG hors délai légal permettrait de prévenir ces situations et d'accompagner au mieux nos patientes |
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| Notes : | Autre(s) contribution(s) : Norbert Winer (Président du jury) |
| Bibliographie : | Bibliogr. p. 64-66, 44 réf. |