Maladies thyroïdiennes et infertilité chez la femme : revue de la littérature

Introduction : l'infertilité est définie comme une incapacité à concevoir malgré 12 mois de rapports sexuels réguliers selon l'OMS. Ces dernières années, plusieurs études ont suggéré un lien de causalité entre la présence de maladies thyroïdiennes et l'infertilité féminine. L'imp...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteur principal : Depoutot Elisabeth (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Colombel Agnès (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Maladies thyroïdiennes et infertilité chez la femme : revue de la littérature / Elisabeth Depoutot; sous la direction de Agnès Colombel
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (118 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Maladies thyroïdiennes et infertilité chez la femme
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314 |a Autre(s) contribution(s) : Paul Barrière (Président du jury) ; Céline Bouton, Renaud Clément, Gilles Toumaniantz (Membre(s) du jury) 
320 |a Bibliogr. f. 101-108, 101 réf. 
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330 |a Introduction : l'infertilité est définie comme une incapacité à concevoir malgré 12 mois de rapports sexuels réguliers selon l'OMS. Ces dernières années, plusieurs études ont suggéré un lien de causalité entre la présence de maladies thyroïdiennes et l'infertilité féminine. L'impact de l'hypothyroïdie subclinique (TSH comprise entre 4.5 et 10 mUI/L et T4L normale, ou une TSH comprise entre 2.5 et 10 mUI/L et une T4L normale, selon les auteurs) et l'impact de l'auto-immunité antithyroïdienne sur l'infertilité féminine sont particulièrement controversés. L'objectif de notre recherche était : d'une part, d'évaluer l'intérêt d'un dépistage des maladies thyroïdiennes chez la femme en cas d'infertilité ; et d'autre part, d'évaluer la balance bénéfices-risques d'un traitement des maladies thyroïdiennes chez la femme en cas d'infertilité. Méthodes : revue systématique de la littérature de Janvier 2000 à décembre 2017. Établissement d'équations de recherche. Sélection et évaluation méthodologique des articles. Résultats : 47 articles ont été retenus et analysés. Les maladies thyroïdiennes sont des pathologies fréquentes en cas d'infertilité féminine. Les liens de causalité entre l'hypothyroïdie subclinique quelle que soit sa définition (TSH comprise entre 4.5 et 10 mUI/L ou comprise entre 2.5 et 10 mUI/L, et T4L normale), ou entre l'auto-immunité antithyroïdienne, et l'infertilité féminine n'ont pas été mis en évidence de façon robuste. Nos résultats nous permettent d'affirmer qu'il n'y a pas d'intérêt à mettre en place un traitement par L-Thyroxine avant un cycle de FIV chez les femmes ayant un dosage de TSH normal (entre 0.5 et 4.5 mUI/L) et en présence d'anticorps anti-thyroïdiens (anti TPO et/ou anti Tg). Un traitement par L-thyroxine en cas d'hypothyroïdie subclinique (TSH supérieure à 4.5 mUI/L et T4L normale), avec pour objectif un dosage de TSH inférieure à 4.5 mUI/L. Conclusion : en l'état actuel des connaissances, un dépistage des maladies thyroïdiennes par le dosage de la TSH chez la femme en cas d'infertilité se justifie pour rechercher une hypothyroïdie vraie ou une hyperthyroïdie. Mais il n'y a pas d'intérêt actuellement démontré à doser les anticorps anti thyroïdiens (anti TPO et anti Tg). Un traitement par L-Thyroxine pourrait être bénéfique, uniquement en cas d'hypothyroïdie subclinique (TSH supérieure à 4.5 mUI/L et T4L normale). 
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