Un ordre pour les chirurgiens-dentistes en France : 24 septembre 1945

Parler de l'histoire du Conseil de l'Ordre des chirurgiens-dentistes peut se révéler périlleux, surtout après la polémique lancée par un confrère, il y a quelques années. L'institution panse encore ses blessures. La tâche de Maxime Cournault a donc été particulièrement ardue : rendre...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Cournault Maxime (Auteur)
Autres auteurs : Riaud Xavier (Préfacier)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Un ordre pour les chirurgiens-dentistes en France : 24 septembre 1945 / Maxime Cournault; préface du Dr. Xavier Riaud
Publié : [Paris] : L'Harmattan , C 2019
Description matérielle : 1 vol. (169-[7] p.)
Collection : Médecine à travers les siècles
Note de thèse : Texte remanié de : Thèse d exercice : Chirurgie dentaire : Université de Lorraine : 2017
Sujets :
Documents associés : Autre format: 24 septembre 1945
Description
Résumé : Parler de l'histoire du Conseil de l'Ordre des chirurgiens-dentistes peut se révéler périlleux, surtout après la polémique lancée par un confrère, il y a quelques années. L'institution panse encore ses blessures. La tâche de Maxime Cournault a donc été particulièrement ardue : rendre l'histoire avec objectivité et impartialité. Il semble qu'il y soit bien parvenu... Oui, il y a bien eu une section dentaire du Conseil national de l'Ordre des médecins fondée par le maréchal Pétain et le gouvernement de Vichy alors que la France est occupée par les Allemands et que tout se met en place pour une collaboration active de ce régime avec l'envahisseur. Si on doit à la section dentaire le code de déontologie et l'entraide confraternelle aux victimes et prisonniers de guerre, sa mission première a été, hélas, d'éradiquer les juifs de la profession dentaire. Cette structure sera annulée après la guerre par le général de Gaulle lui-même sur décret. D'elle, il ne reste rien depuis. Le Conseil de l'Ordre que nous connaissons est créé par le général de Gaulle en 1945. Si des similitudes existent, cela s'arrête là, les deux institutions étant différentes par leurs actions et leurs missions respectives. Le législateur y a bien veillé. S'il serait fâcheux de les assimiler, il le serait tout autant d'oublier les enseignements de l'histoire qui doivent participer au devoir de mémoire et servir comme garant d'une institution ordinale contemporaine objective, et juste, celle-ci étant toujours pérenne actuellement
Bibliographie : Bibliographie p. 157-167
ISBN : 978-2-343-16078-8