Auto-dépistage des lésions muqueuses orales à potentiel malin et des cancers oraux

Le cancer de la cavité orale représente un problème important de santé publique dans certains pays du monde, dont la France. Les tumeurs sont souvent diagnostiquées à un stade avancé (stade III IV) entrainant une chute du taux de survie à 5 ans à 20% (contre 80% pour un diagnostic au stade I) et 180...

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Auteur principal : Vilmint Domitille (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Odontologie Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Cloitre Alexandra (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Auto-dépistage des lésions muqueuses orales à potentiel malin et des cancers oraux / Domitille Vilmint; sous la direction de Alexandra Cloitre
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (68 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Auto-dépistage des lésions muqueuses orales à potentiel malin et des cancers oraux
Description
Résumé : Le cancer de la cavité orale représente un problème important de santé publique dans certains pays du monde, dont la France. Les tumeurs sont souvent diagnostiquées à un stade avancé (stade III IV) entrainant une chute du taux de survie à 5 ans à 20% (contre 80% pour un diagnostic au stade I) et 180 000 décès environ en 2018 dans le monde. Pourtant un dépistage précoce est possible. L'auto-dépistage des lésions muqueuses orales à potentiel malin et des cancers oraux est un moyen de dépistage pouvant être employé. L'objectif de cette revue systématique de littérature était de déterminer l'efficacité diagnostique de cette méthode et son utilité dans la détection précoce du cancer oral et des lésions orales à potentiel malin. L'efficacité de l'auto-dépistage est finalement un sujet assez peu abordé dans la littérature, avec seulement 6 articles retenus. De nombreux paramètres semblent influencer les résultats de cette technique et la compliance à la pratiquer. A ce jour cette méthode n'a pas fait la preuve de son efficacité, ni dans le dépistage précoce des lésions orales cancéreuses et précancéreuses, ni dans la réduction de la mortalité due au cancer oral. Néanmoins, au vu des enjeux de santé publique que représente le cancer oral, la simplicité (au moins apparente) de l'auto-dépistage reste séduisante. De nouvelles études ciblées sur des populations à risque pourraient être entreprises pour optimiser cette technique et tenter d'améliorer ses résultats.
Notes : Autre (s) contribution (s) : Philippe Lesclous (Président du jury) ; Christian Verner, Grégoire Huguet (Assesseurs)
Bibliographie : Bibliogr. f. 48-57, 107 réf.